Aujourd’hui nous avons reçu notre cadeau de noël de la part d’Antoine !
Pinnaise c’est bien !
Aujourd’hui nous avons reçu notre cadeau de noël de la part d’Antoine !
Pinnaise c’est bien !
Un weekend de début d’année, en septembre, sous un beau soleil automnal, à une centaine de km de la maison, le temps de déambuler dans l’abbaye de Royaumont, de gouter aux douceurs des rives de l’Oise et de se perdre dans le parc du château de Chantilly.
Nous faisons une petite halte impromptue pour déjeuner à Pithiviers, au Bistro du Martroi, petite brasserie délicieuse, fréquenté par Pierre Peret et Jacques Chirac pour sa tête de veau …!
Puis nous arrivons à Royaumont dans la douceur d’un après midi ensoleillé…
fondée par Saint Louis, tant de fois détruite et reconstruite, monastère, usine, village, hôpital et noviciat, l’abbaye est devenue un lieu d’échanges et de recherche dans les domaines des arts musicaux et des sciences humaines
Notre hôtel, l’hostellerie du pavillon Saint Hubert, nous permet un dîner excellent et romantique au bord de l’Oise. Les cygnes glissent, les hérons planent, les hêtres frôlent l’eau…et lacarte est délicieuse !
le lendemain, nous nous acheminons vers le domaine de Chantilly.
Au détour de bosquets touffus, des statues nous observent, chuchotant presque l’histoire chargée de ces lieux.
nous manquons le jardin anglais et ses romantiques folies, mais allons déjeuner au Hameau, dont les maisonnettes rustiques à colombages inspirèrent Marie Antoinette. Le restaurant s’est fait une spécialité de sa crème… chantilly bien sûr !
mais poussons la porte dorée des collections. Nous n’irons que dans la merveilleuse bibliothèque, laissant de côté les immenses couloirs et pièces emplis de tableaux (Poussin, Watteau, Piero di Cosimo…) pour une autre fois. Elle est considérée comme la seconde collection après le Louvre ! Il nous faudra plus d’une demi journée pour cela.
Cette salle contient le manuscrit très précieux des « très riches heures du Duc de Berry » considéré comme le roi des manuscrits au monde. Et la collection d’enluminures est la seconde après celle de la BNF!
Nous avons rendez vous avec le spectacle équestre aux Grandes Ecuries. Envolées de fleurs en haute voltige, les chevaux et leurs cavalières nous emmènent dans un rêve poétique et trépidant, à travers les divers âge du domaine.
dernier jour, nous décidons d’un pique nique aux chutes de Linkholfossen, à 15 km du gîte et d’une mini ballade pour contempler une dernière fois les montagnes.
Ensuite, une dernière petite marche jusqu’à un ruisseau cascadant et une halte bouquins, sieste, photos, pataugeage.
Mais voilà, au retour, on ne fait pas gaffe et on prend la direction Fossestien, le grand chemin de randonnée local.
Et là nous finissons par nous égarer quelque peu, mais toujours sur ce GR.
On n’est pas Bear Gryll, et on a survécu ! Mais ça a duré plus longtemps que prévu et finalement cela nous a permis un autre joli point de vue !
un peu de cartes (pas très claires…) :
voici la Norvège sud, c’est à dire la moitié sud. En haut Trondheim, en bas Oslo.
Nous sommes dans la grande région (à l’ouest, tiers superieur)du Sogn of Fjordane, dans la sous région du Sunnfjord.
et notre gîte est à Viksdalen dans la commune de Gaular. Les communes regroupent plusieurs villes et villages. Les habitations sont éparpillées le long des routes,e t portent des noms de hameaux.De temps en temps il y a un village avec une petite coop ou échoppe et une grosse ville avec un centre commercial. La notre est Forde (O barré).
(on ne voit rien sur ces photos…)
Le Sunnfjord est riche en paysages de cascades, montagnes, plateaux, vallées et aussi en patrimoine, églises en bois debout, musées de plein air, villages anciens etc… Néanmoins, les distances sont si grandes, les vallées si larges et la moindre rivière fait souvent plusieurs km de large, sans compter les torrents, que finalement nous ne ferons que peu de visites lointaines (60 km c’est devenu très loin…) Mais ici, il suffit de sortir sur le pas de sa porte pour être enchanté !
Ici, toutes les habitations sont en bois. Bien sûr en dessous il y a des parpaing, mais recouverts d’isolants puis de bois. Bois peint en rouge, en blanc, en moutarde… Le églises, les boutiques, les stations service tout est est en bois. Il n’y a quasiment pas de crépi ou de béton apparent. Ce qui donne une jolie harmonie aux paysages.Et les toits sont parfois recouverts d’herbes, datant du temps où l’on posait des plaques d’herbe et de mousse pour retenir les toits en écorces de bouleau.
notre route longe des paysages toujours aussi merveilleux…
Voici l’une de ces fameuses stavkirke, chères à Louis. il s’agit de la chapelle de Hestad, qui date je crois du XVIII. Il en reste environ 25, et datent parfois du XIeme. Le bois est recouvert de goudron (ça sent fort d’ailleurs) et a permis ainsi de passer les siècles sans trop de dommage.
et bien sûr, elle donne sur un …. « superbe paysage » !! je vais me répéter, je sens….Car elle est construite sur une presqu’île reliée par un pont.
Le Sognfjord, fjord le plus long du pays, est réputé pour ses nombreuses cascades qui dévalent des contreforts montagneux et c’est vrai que je ne sais plus où donner de l’appareil photo !!
et encore un petit coup de paysage, même sous la pluie c’est renversant…
Quand je vous parlais du soleil de minuit, ici, à Inderoy, nous sommes encore au dessous du cercle polaire, mais si peu loin, qu’à minuit il fait encore bien clair. Difficile alors de se caler des horaires. Heureusement, ce sont les vacances, nous nous reposons et Turid et Harry ne sont absolument pas à cheval sur les repas et les activités. du coup tout est décalé, il n’y a pas de vrai repas, des sortes de gros gouters. C’est reposant !
Ici, pas de « 2 ou 4 bises ». On se KLEM : on se tend la main droite, puis on se rapproche en joue contre joue, sans bisou, plusieurs fois. Cela a un côté un peu méditerranéen !
et hyper pratique mais peu diététique, les repas. Comme me l’avaient dit Alain et Marie Anne, on mange en tube ! « kaviar » (=oeufs de poissons), bacon, poisson, fromage, tt est en tube. Et l’on se tartine ça sur des sortes de wasa bien fibreuses (sinon, digestion compliquée) ou un gros pain aéré, avec du fromage en gros bloc. Le plus sympa est une sorte de fromage caramélisé, gros bloc marron un peu sucré, que l’on déguste en fines tranches. Nous rajoutons des pommes et des brugnons (en or) pour le côté diététique… Et pour les boissons plutôt du coca, des jus de fruits, etc… (nous prenons de l’eau du robinet) et du café lyophilisé (on cherche en tube !) et des bières toutes douces à 2% (pas encore en tube).
je suis bien en retard, mais je ne pouvais laisser s’endormir de si belles images d’un lieu si magique : Le Mont Saint Michel. Il suffit de le voir, de diriger l’œil de l’appareil photo vers sa flèche lointaine et la magie opère. Le Mont est beau, le Mont est doux, le Mont se mérite, le Mont semble immuable.
Nous avons visité cette splendeur avec Tonton OuiOui, grand spécialiste de cette architecture divine et humaine.
Mais chuuut, voici la baie …
un village cache un trésor de peinture, découvert sous la peinture récente :
Le combat de l’ange contre Jacob. Mais qui est qui ? qui lutte, qui se défend ?
et bien sûr, Saint Aubert, qui fonda l’abbaye du Mont Saint Michel, sur la demande répétée de Saint Michel en rêve. Celui ci laissa d’ailleurs l’empreinte de son pouce sur le front de l’évêque pour bien se faire comprendre !
Nous arrivons à Granville, sous le soleil.
le long des remparts de la Haute Ville, nous découvrons la mer, les fortifications, les ruelles pavées…
A présent, empruntons la digue qui mène au Mont.
loin des échoppes à souvenirs, café de la mère Poulard et autres coins à touristes, hissons nous en haut de ce rocher par des escaliers dérobés.
Au revoir Tonton, et merci d’être venu !
Nous visitons aussi le Scriptorial ou musée des manuscrits, à Avranches.
Puis c’est la fonderie de cloches de Villedieu-les-poêles :
et enfin, une ballade par le barrage sur le Couesnon :
En revenant, nous nous arrêtons en bord de mer, pour tenter de voir un mascaret, cette vague née de la rencontre de la marée et de l’arrivée de l’eau douce à l’estuaire. Les couleurs sont splendides, quelques promeneurs retiennent leur souffle avec nous. Si nous avons surtout entendu ce mascaret, comme un souffle progressif, un roulement d’eau qui s’approche dans la nuit, le Mont dans la pénombre nous a encore offert un paysage magique.
une ballade vers les parcs à huitres de Cancale :
puis vers la pointe de la pointe de la Normandie, et en face est l’Angleterre…
Nous prenons la route vers le mémorial de Caen, peu de photos, beaucoup d’émotions, de recueillement, dans ce musée du souvenir.
Au revoir, gentil gîte…
A très bientôt !
AYééé ! vous pouvez laisser des commentaires. Vous aller ds « no comments » ou « comments » en bas de l’article, et zou vous laisser un commentaire. merci à ceux qui passent par là et écrivent un mot.
concernant les cafards, ça va un tout petit mieux, je crie que pour ceux >5 cm, les autres je demande poliment un arrêt de mort rapide (Nono est très pro). Avec le Super-Produit-de-la-Mort-qui-Tue, il y en a vraiment moins (2 par jour max).
Le temps est trèèèèèèès chaud, comme en France, les marocains n’arrêtent pas de nous dire que vous suez de chaleur (cf les infos)!
A bientôt !
Le château de Maintenon nous a ouvert ses portes et son jardin à la française, lors d’un beau dimanche de printemps. A moins d’une heure de chez nous, en Eure-et-Loire, ce joli château perd la perspective de ses jardins au pied d’un aqueduc.
Mais avant de visiter, nous avons déjeuner dans la très sympathique et délicieuse crèperie « la fleur de blé » (rue Saint Pierre). tentez la crèpe Téméraire !!
Françoise d’Aubigné, veuve du poète Scarron, devenue Mme de Maintenon, achète ce château qui date du XIIIéme siècle, pour y recevoir Louis XIV. Elle devient gouvernante des enfants illégitimes de celui-ci (avec la Montespan…) et l’épouse en secret à la mort de la reine. (il faut s’y retrouver avec toutes ces dames !!). Elle agrandit le château, Le Notre crée les jardins, les intérieurs sont décorés par le Duc de Noailles, son héritier.
Les jardins s’avancent dans un canal bordé de deux allées et passant sous l’aqueduc. La promenade à travers ces parterres de tulipes, est bercée par de la musique baroque qui accompagne nos pas. De nombreux rosiers doivent éclorent leurs fleurs l’été et enchanter le regard.
L’aqueduc fut construit pour amener de l’eau à Versailles. Vauban proposait une arrivée par tuyaux enterrés, mais Louis XIV, qui ne faisait pas dans la simplicité, préféra la voie des airs (plus « magnifique ») . Les ouvriers sont décimés par le paludisme, la guerre de la Ligue d’Ausbourg vide les caisses et le roi offre un titre de marquise à mme de Maintenon pour la dédommager de ce chantier inachevé qui ne servit jamais…
L’intérieur du château est parfaitement rénové. On y découvre la chambre blanche et or de mme de Maintenon et ses (discutables) petites niches à petits chiens gnangnan, les papiers peints sont décorés d’oiseaux et de fleurs délicates typiques des « chinoiseries », le « salon du roi » (attention aux yeux, il faut aimer le doré) était réservé aux séjours du roi. Nous déambulons aussi dans une galerie ornée de portraits nobles et sérieux, nous traversons une bibliothèque emplie d’ouvrages très anciens, et arrivons à une petite terrasse nous permettant d’admirer les jardins, la perspective et le golf qui jouxte le parc.
Oups, non, ça c’est un blob. Oops, no that’s a blob |
Le titre « Blog Galactique » est un petit clin d’oeil en passant à Douglas Adams et son guide du routard galactique. Les thèmes du blog sont principalement l’électronique et l’informatique, et aussi d’autres sujets selon l’humeur du moment (et le temps disponible…) .
The title « Galactic Blob » is an hommage to Douglas Adams and his hitch-hiker’s guide to the galaxy. The subjects in this blog are mainly about electronics and informatics, and also other subjects according to the current mood (and the available time …)