Bonne ville de Reims, ville de rois et de saints !
Ainsi ces fêtes de fin d’année nous ont emportés en cette belle ville, qui s’articule autour d’un grand centre-ville facilement accessible à pieds. Nous logeons dans un petit hôtel à 2 mn de la cathédrale « l’hotel de la cathédrale » (facile !).
Le premier soir, nous découvrons le marché de Noël, l’un des plus grands de France (après ceux d’Alsace), avec des dizaines d’artisans, un kiosque à champagne (bien sûr !), des guirlandes, du vin chaud, des gourmandises, des parades de musiciens etc… Il s’étale sur plusieurs places et rues très animées, nous permettant même de terminer la soirée au cinéma, après un petit resto !
Le lendemain, nous visitons la Cathédrale Notre Dame, chef d’œuvre d’art gothique du XIIe siècle, lieu du baptême de Clovis et du sacre de nombreux rois.
La première cathédrale date de 401, puis une seconde est bâtie et consacrée en 852, en 1211 la cathédrale actuelle est rebâtie sur les ruines de l’incendie de 1210. Après Clovis en 496, ce sera Saint Louis (le IXeme celui ci), Charles VII (avec Jeanne d’Arc, on révise), Charles X qui y seront entre autres, sacrés rois.
Mais surtout, cette cathédrale abrite « l’ange au sourire » (ou « sourire de Reims »), étonnant témoin des siècles qui continue de nous sourire en haut du portail central.
Avec les nombreux vitraux colorés, dont la grande rose qui éclaire la nef centrale, 2302 figures sculptées déroulent la vie de rois, de saints et d’histoires bibliques, à l’extérieur mais aussi sur les colonnes intérieures.
A côté de la cathédrale, se trouve le (« petit » !) Palais du Tau (construit en forme de T, d’où le tau grec), résidence archiépiscopale et royale. Cette demeure somptueuse abrite à présent un musée.
A la recherche du planétarium (que nous ne trouvâmes jamais, notre plan étant erroné. Pour info : allez avenue du gal de Gaulle !) nous déambulons le long de jolies rues bordées de maisons aux façades anciennes, parfois art déco, d’églises et autres basiliques Saint Rémi, tiens donc …).
A la nuit venue, nous entrons à « la fête des rois » où un manège terriblement effrayant nous permait d’admirer de haut, la porte de Mars, ancienne porte romaine du mur d’enceinte du IIIème siècle.
Le lendemain, nous repartons en tentant un détour par la route des champagnes, qui serpente dans la campagne champenoise, douce et vallonnée, de vignes alignées en villages cachés.
Mais une triste aventure nous attend au pieds des vignes : notre Espace, fidèle monture de voyage, rend son dernier soupir au creux d’une colline.
Nous alors rentrons en taxi (merci l’assurance !) après un détour par le garage et un kébab génial.
A bientôt !
et maintenant, il nous reste à trouver une autre voiture pour tirer la caravane, l’été prochain !