je suis bien en retard, mais je ne pouvais laisser s’endormir de si belles images d’un lieu si magique : Le Mont Saint Michel. Il suffit de le voir, de diriger l’œil de l’appareil photo vers sa flèche lointaine et la magie opère. Le Mont est beau, le Mont est doux, le Mont se mérite, le Mont semble immuable.
Nous avons visité cette splendeur avec Tonton OuiOui, grand spécialiste de cette architecture divine et humaine.
Mais chuuut, voici la baie …
Tombelaine
les chemins ne sont pas tous fermés…
les moutons de prés salés y broutent.
couleurs d’automne
sur la route de Granville,
un village cache un trésor de peinture, découvert sous la peinture récente :
Le combat de l’ange contre Jacob. Mais qui est qui ? qui lutte, qui se défend ?
l’ange et Jacob
et bien sûr, Saint Aubert, qui fonda l’abbaye du Mont Saint Michel, sur la demande répétée de Saint Michel en rêve. Celui ci laissa d’ailleurs l’empreinte de son pouce sur le front de l’évêque pour bien se faire comprendre !
Saint Aubert
Nous arrivons à Granville, sous le soleil.
Granville
au fronton d’une maison bourgeoise
petit oiseau égaré
les falaises
le long des remparts de la Haute Ville, nous découvrons la mer, les fortifications, les ruelles pavées…
au gré des fortifications
sur les quais,
sur le port,
vieux gréement à quai
Et les huitres !!!
A présent, empruntons la digue qui mène au Mont.
loin des échoppes à souvenirs, café de la mère Poulard et autres coins à touristes, hissons nous en haut de ce rocher par des escaliers dérobés.
pique nique ensoleillé
gargouille vigilante
la tour Gabriel
la chapelle Saint Aubert
donc :Saint Aubert
dans l’abbaye
le cloitre
Saint Aubert et le pouce de Saint Michel !
vue sur la digue
La Merveille et ses étages, peuple, moines, chevaliers
Au revoir Tonton, et merci d’être venu !
Nous visitons aussi le Scriptorial ou musée des manuscrits, à Avranches.
Puis c’est la fonderie de cloches de Villedieu-les-poêles :
et enfin, une ballade par le barrage sur le Couesnon :
En revenant, nous nous arrêtons en bord de mer, pour tenter de voir un mascaret, cette vague née de la rencontre de la marée et de l’arrivée de l’eau douce à l’estuaire. Les couleurs sont splendides, quelques promeneurs retiennent leur souffle avec nous. Si nous avons surtout entendu ce mascaret, comme un souffle progressif, un roulement d’eau qui s’approche dans la nuit, le Mont dans la pénombre nous a encore offert un paysage magique.
une ballade vers les parcs à huitres de Cancale :
puis vers la pointe de la pointe de la Normandie, et en face est l’Angleterre…
Nous prenons la route vers le mémorial de Caen, peu de photos, beaucoup d’émotions, de recueillement, dans ce musée du souvenir.
Au revoir, gentil gîte…
vue matinale de la véranda
notre gîte à Saint Martin des Champs
A très bientôt !
