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Et nous voici, redescendant doucement vers Oslo pour prendre le ferry,

on attend notre cabine,

pas de hublot,

le mal de mer en a tenu 4 sur 5 patraques pendant quelques heures.

l’intérieur,

l’extérieur, le lendemain.

Puis la descente continue mais vers Aachen, en étape, c’est à dire Aix la Chapelle.

bonjour Hambourg

la Dom, la cathédrale

Donc Charlemagne s’installa à Aix et en fit son palais au cœur de son empire. Il érigea nombre de bâtiments, une assemblée (actuellement l’hôtel de ville), un scriptorium, un hôpital, des termes etc…

place de l’hôtel de ville

les rues de la vieille cité

bébé boudeur

la fontaine animée

Charlemagne a commencé par ériger une chapelle, qu’il voulait compétitive face à l’empereur byzantin. du coup, elle est octogonale (à l’intérieur) et très chargée de marbres divers et de mosaïques dorées, le tout sur 2 étages. Par la suite, cette chapelle dédiée à sainte Marie devint une cathédrale après la révolution.

Notre Dame d’Aix

elle est le lieu d’un pélerinage très connu car y repose Charlemagne ainsi que 4 reliques (discutables car ce sont des tissus, qui ont donc tenus 21 siècles. Solides !) : robe de la Vierge, linge de la décapitation de St Jean Baptiste, lange et pagne de Jésus… sic…

l’octogone

feuille d’acanthe

pour info, à Aachen, nous avons dormi dans un hôtel qui fait partie d’une chaine allemande les A&O Hostel and Hotel, très propres, peu couteux (à 5 !), copieux petit déjeuner, mais assez spartiate (dortoir de 4 lits en fer, salle de bain impecc), grand salon et personnel adorable.
Donc pour visiter l’Allemagne et ses grandes villes en famille, c’est un bon plan.

façades dans les rues

le mercredi soir, nous mangeons enfin décemment dans un vrai restaurant …. grec !! Après avoir parlé allemand, anglais, un tout petit peu norvégien, nous finissons (surtout Harry) en grec ! Efkharisto !

ELLAS !

et le lendemain après midi après la visite de la vieille ville, 6 heures plus tard, nous voici à Morigny !!

merci la voiture (et le coffre de toitprété par JP !) qui a eu la décence de ne pas péter de joint de culasse en chemin (voyant de chaleur parfois allumé, mais l’eau pure de Norvège l’a bien abreuvée !)

ça y est, nous reprenons le chemin du retour doucement, en nous arrêtant pour ne pas s’épuiser en long trajet de voiture.
Nous reprenons des routes sympas qui alternent montagnes et plaines, au gré du GPS.

torrent de Viksdalen

au long de la route,

photos volées par la portière,

rencontres insolites

beaux reflets.

Nous nous arrêtons à Kaupandger, charmant village à flanc de montagne, car j’ai aperçu une stavkyrkje. effectivement, et celle ci est vraiment ancienne, 1140 ! Nous ne visiterons pas l’intérieur (c’est payant, environ 80 K soit 9 euros… ça décourage) mais l’extérieur est si typique que cela compense.

Kaupanger Stavkirkje

bois et goudron

le clocher

Puis c’est la traversée en ferry, de Mannheller à Fodnes, environ 10mn (ou paye selon le véhicule et le nombre de passagers, il y a des ferries toutes les 20/30 mn).

on est dans l’eau !

Et nous finissons au camping d’étape.

camping Satoya à Neysen

Le lendemain, la route se déroule à nouveau,

sous la pluie,

dans les forêts de résineux,

ça touuuurne souvent,

l’eau, ressource du pays,

Sur les routes, sont des KRO, sorte de relai routier, où l’on mange de bons burgers (service assez lent parfois) dans un environnement montagnards (tête de cerfs, photos de renards, mobiliers en bois clairs).

une kro (malheureusement pas celle qui se boit…)

Et enfin, nous arrivons à notre camping près d’Oslo (2h, une broutille…) Lystang Camping. Une trouvaille : site magnifique, vue superbe, douches gratuites (elles sont toujours payantes), wifi (à peu près correct), canon à discrétion, ballades, plage de sable et d’herbe…

le lystang camping

notre hytte (pour 4, mais on s’arrange)

on bulle,

on canote,

quasiment tout le monde canote,

hé oui !

le soir….

Bref, pour ces derniers jours, nous resterons tranquilles au camping, à lire, piquer le wifi, canoter, ranger, prévoir les repas du ferry…

Nous voici donc sur ce deuxième tronçon de la 13, qui nous relie à Dragsvik. Mais nous continuerons un peu sur la 55 jusqu’à Balestrand.Pour l’instant, on redescend par cette route à flanc de montagne bien pentue.

on redescend la 13 par la route en lacet

viraaaaage

transports de mouftons !

les forêts de résineux, en bas.

Nous voici à Balestrand, petit village romantique, bordé de 3 fjords et 2 rivières, très calme et propice aux promenades. Quasiment toutes les demeures donnant sur la baie ont leur petit ponton privé, et l’on aperçoit des vergers d’arbres fruitiers sur des pelouses d’un vert très anglais.

j’aime cette chaise rouge, toute seule

Nous nous y baladons,

piqueniquons sur le quai,

le tout petit port

visitons l’aquarium d’espèces locales,

dont ce gros mérou placide,

cette succulente écrevisse,

ou ces poissons-gollum.

le billet donne droit à un tour en barque (et comme nous ne sommes pas bretons, ça a du mal à se mettre à l’eau):

à 4,

ou à 2 ! (non pas de plouf)

Un petit détour s’impose pour voir l’église saint Olaf (vous vous souvenez, ce roi mort à la guerre, qui a ensuite fait des miracles douteux et permis un début de réunification) , construite vers 1897, sur le modèle des églises en bois médiévales, et elle même toute de bois, intérieur et extérieur.

église saint Olaf

toits à tête de dragon

la voute en bois

les piliers colorés,

la vue des fidèles(ça déconcentre)

Puis nous trouvons une petite plage artificielle et abritée, des enfants s’y baignent mais l’eau reste GLACIALE ! Et la vue est toujours aussi superlative !

Et nous reprenons la 13, qui monte,

reste sur le plateau,

et redescend !

entre Forde et Dragsvik, se déroule la route 13, l’une des plus jolies du pays. Elle se contorsionne jusqu’au plateau du Gaularfjellet, en longeant rivières et lacs et torrents…
La Norvège possède peu de monuments historiques mais elle a un bien précieux, ses paysages. Alors a été créée une signalétique des belles routes où rouler.La 13 en fait partie même si elle ne fait que 54 km (soit environ 1h….).

la 13 !

la 13 et son trajet

et elle est assez fréquentée cette 13 :

on patûre sur le bord

on fait la sieste aussi.

Donc, elle part de la vallée puis grimpe et grimpe et grimpe vraiment beaucoup ! Elle est bordée d’eau : torrents, cascades, ruisseaux, rivières, je ne le dirai jamais assez.

nous nous arrétons à la cascade du Likholefossen, traversée par un petit pont piéton :

en aval,

en amont.

Nous faisons un petit tour à pieds :

Et reprenons notre route.

Sur ce point de vue, nous pouvons admirer la deuxième partie de la route, qui descend donc, et que je pensais ne jamais prendre ! Cela donne le vertige !

le point de vue

la route en lacet pour Franck Arne qui me l’avait montrée

quand les nuages tutoient les sommets

Finalement aujourd’hui, nous profiterons du plateau, tant il fait chaud (OK, vous avez la canicule en France, mais là c’est plus au Nord !) et y resterons pour piqueniquer, nous ballader, nous perdre entre les bosquets et les mares.

pique nique

repos….

courageux !

Léa à la recherche des trolls

Il y a toute une minuscule végétation, composée de petites fleurs et de mousses épaisses et spongieuses.

les plumeaux

moins de 1 cm en réalité

sorte de sphaigne gorgée d’eau

En nous rendant vers une cascade, nous trouvons un petit lac et tentons une baignade de pieds…

elle est à moins 150 !!

pose glaciale

Léa a fait toute la ballade pieds nus !

Et demain, on ne s’arrête pas et l’on continue en descendant vers le petit village de Balestrand. A demain, et merci aux visiteurs !

Ce petit musée près de Forde, sur l’E39, regroupe tous les bâtiments d’une ferme du milieu du 18ème siècle, habitation, réserve de nourriture, chambre d’invité, étable etc… et explique comment vivaient alors les norvégiens. Ceux ci étaient la plupart du temps des paysans très pauvres, vivant dans des conditions difficiles, très isolés, et soumis en ce pays luthérien à d’anciennes superstitions. Mais l’ingéniosité était de mise et l’on a utilisé au mieux le matériau premier : le bois.
Il y eu une grande peste noire vers le 15ème siècle, décimant la moitié de la population et beaucoup de fermes sont restées à l’abandon. Depuis des musées les ont réhabilitées, les déplaçant dans ces sites de plein air.

système de gouttière en écorce et toit d’herbes

the view !

le hangar à bateau (bah évidemment…)

cadeau de mariage : fer à repasser (mmhhh…)

les ronds et croix de sang (d’animaux) protecteurs

ingénieux système anti souris

le petit ruisseau

la ballade ds les bois environnants

fermette isolée

mousse de contes

Nous repartons de Vaga (et ses petits ronds) vers notre gîte. Nous nous attendons encore à une loooooongue route, avec ses torrents, ses rivières, ses prairies, ses forêts de résineux,

plaines,

une montagne au loin…

mais cette route insidieusement monte et grimpe et nous propulse sur le sommet du Filefjell, aux paysages superbes, à couper le souffle, littéralement, vu le vent qui souffle ici.

le Filefjell

beaucoup de vent !

ce sont parmi mes paysages préférés. De larges plateaux, désertiques, plantés de landes et d’arbustes, en haut du monde, venteux, froids. On croit y voir passer au loin Aragorn, Gimli et Legolas courant après le porteur de l’anneau (waah, la référence).

nous nous arrêtons souvent pour contempler ces paysages magnifiques mais à présent le temps ne nous importe plus.

et voici les merveilleuses neiges éternelles ! Elle est là, celle qui manque l’hiver à Morigny, elle est là, bien épaisse, bien froide, bien craquante, en plein mois de juillet !

nos premières neiges

pas de marcheurs blancs, Laure !

et personne ne s’en lasse, malgré le froid mordant.

La Route

des moutons tout seuls

neige et nuages entremêlés

eau, glace et air

bord de route… 2 m de haut !

gouttes d’eau prisonnières des lichens

petits ruisseaux descendant vers le fjord

reviens Léa !

pour les Lebris

nous retombons doucement dans la vallée, mais y croisons nos premières vaches laineuses, mes chéries chevelues. Petits rappels à l’Ecosse où, placidement, elle mâchouillent aussi sur le bord des routes.

Mais la route s’arrête à Hella, et chose normale en Norvège, est remplacée par un petit ferry, qui nous dépose illico à Drogsvik.

et après une route très très sinueuse, tellement sinueuse qu’il y a un signe cartographique exprès pour dire qu’elle est très sinueuse,

on regarde le gps dessiné par un enfant !

nous arrivons à notre petit gîte, tout en bois comme les maisons d’ici, très chaleureux et bien perdu sur le bord du fjord.

Viksdalen

Et oui, nous sommes partis un jour plus tôt, la route vers notre gîte fait 700 km, ce qui en temps norvégien fait bien 10h, soit en temps karadimas 12 h ou plus. Vale (de AndesDro nos bretons aventureux) me l’avait pourtant bien dit ! Donc nous nous arrétons dans une petite ville, Vaga (avec des ronds sur les « a » en réalité) et prenons une hytte (ou cabin, ou hutte), soit une sorte de cabane ultra fonctionnelle, pour 6.

Mais avant nous avons quitté notre famille éloignée par alliance en de grandes effusions et après un fabuleux gouter chez Anne et Harald.

famille de Svian à Inderoy

et quelques photos posées qui finissent en rigolade !

famille éloignée par alliance

aurevoir maison de Turid !

Bref, après une lonnnnnnnnnnnnnngue route,

paysages somptueux

petit village paumé

arrêt déjeuner en bord de route

nous voici à Vaga (et ses petits ronds) et ceci est notre hytte (elle ,n’est pas tout en bois comme celles pour 4 mais en contreplaqué qui sent bon le pin).Elle est pour 6 mais n’a que 4 assiettes, 4 verres et une micro casserole (pas super pratique pour les spaghettis de 5 Kara). Les douches sont payantes : 15 couronnes les 5 mn (aie aie aie)…

dehors

dedans

et comme demain, c’est l’anniversaire de Harry, les enfants ont préparé une carte en tube !

BONANNIVHARRY !!

Nous nous baladons un peu et trouvons une jolie église en bois pour tonton Ouioui !

dans le village

église en bois

bien ancienne

Par ailleurs, nous avons appris pour l’attentat de Nice, et nos pensées vont en ce joli midi français éprouvé.

Tout d’abord, après les exclamations générales de ma famille sur ma pudibonderie, je vous présente les 3 dieux vus à Stiklestad en ENTIER ! J’avais en effet omis quelques détails : donc le dieu des dieu Odin, et Freia et Frei déesse et dieu de la fertilité, pas besoin de commentaire….

dieux en entier

Donc hier, nous prenons une petite journée pour visiter Trondheim, la grosse ville avant le Nord. C’est à 100 km d’ici, ce qui veut dire 1h30 environ en temps norvégien (limitation, lacets etc…).Pour info, nous nous garons dans le parking du centre commercial Trondheim Torg (24 Nk/h c’est très raisonnable).

Trondheim est une grosse ville moderne et classique, bordée d’autoroutes, avec des immeubles, une université, des gros centres commerciaux, mais présente un charmant centre ville, avec d’anciennes maisons en bois peints, des ponts sur le canal, nombre de bateaux de plaisance, plein de musées et une grande cathédrale.

l’une des artères du centre

fouilles archéologiques place Torget.

Nous nous arrétons au musée des arts décoratifs (à noter que les musées ferment tôt, 16h) qui contient une exposition temporaire de céramique bleue,

des expositions permanentes diverses,

de kimonos,

de mobilier des années 20 à 70

de théières (affreuse celle ci)

ikéa, celle là,

étonnante !

de tapisseries,

dont celles d’une artiste étonnante, Hannah Rygen, qui possédait un troupeau de moutons (un peu baba cool tout ça), dont elle cardait elle même la laine, puis la teignait pour faire enfin ses tapisseries, qui racontent sous une forme naïve des événements de sa vie ou de son engagement politique.

oeuvre d’Hannah Ryggen

Nous nous promenons ensuite jusqu’au Gamle Bybru, un vieux pont rouge du XVII, qui appartenaient aux armateurs et aux marchands ; des 2 côtés, la rivière est donc bordée d’anciens entrepôts sur pilotis, certains à l’abandon, d’autres devenus magasins, hôtels, restos etc…

le Gamle Bybru

vieil entrepôt

concours local, c’est pas de la truite ici !

Et nous gagnons le joli quartier de Bakklandet.

Nous revenons vers la cathédrale, Nidaros Domkirken. Il s’agit de la troisième cathédrale de Norvège (apparemment il n’y en a que 3), qui fut érigée pour abriter les restes de saint Olaf au X1eme siècle. Cet édifice va plaire aux amateurs de vieilles pierres, car il possède des éléments anciens de style roman du XIIeme, mais actuellement le gothique domine avec une florissante foule de gargouilles et statues en parfait état, très expressives et amusantes ! Bien sûr, elle a été détruite, brûlée et rebâtie 5 fois….

par le cimetière

gnék gnék, entreeeez

tu vas lire ça ??

occupés….

prise par Antoine….

pour les cousines !

pour grand mère !

la très chargée mais foisonnante façade

ceux là, on connait

une échelle (?)

la cour du palais de l’Archevêché

Deux cartes pour résumer le voyage :

de France en Norvège, les haltes et l’itinéraire :

Morigny Champigny, France, 5 personnes, 1 voiture et un coffre de toit, bien rempli.
2 nuits à Haarlem, Hollande, en B&B
1 nuit à Kiel, Allemagne, en hôtel
1 nuit en ferry, arrivée Oslo
1 semaine chez tante Turid (la femme du frère du père de Harry) et Harry (le fils de Turid et cousin de mon Harry)
1 semaine en gîte dans le Sognefjord, vers Hellesbust
3 nuits de hytte (sorte de cabane aménagée) en camping vers Lystenn
20 heures de ferry à nouveau d’Oslo à Kiel
1 halte d’une nuit à Aix la Chapelle, Allemagne
retour à Morigny !

itinéraire global

itinéraire norvégien

(pas très lisible, la carte…)

Nous nous rendons compte que les trajets entre les sites vont être très longs, de part les limitations, les routes serpentantes des fjords, les dénivelés… On verra bien !!
Le but est de voir de beaux paysages, de côtoyer d’autres personnes et d’autres coutumes, et aussi de se reposer !