Archive for the ‘2019’ Category

Chantilly

samedi, novembre 2nd, 2019

Un weekend de début d’année, en septembre, sous un beau soleil automnal, à une centaine de km de la maison, le temps de déambuler dans l’abbaye de Royaumont, de gouter aux douceurs des rives de l’Oise et de se perdre dans le parc du château de Chantilly.

Nous faisons une petite halte impromptue pour déjeuner à Pithiviers, au Bistro du Martroi, petite brasserie délicieuse, fréquenté par Pierre Peret et Jacques Chirac pour sa tête de veau …!

Puis nous arrivons à Royaumont dans la douceur d’un après midi ensoleillé…

approchons nous dans la grande allée…

…des bâtiments des moines.

les ruines de l’église abbatiale,

détruite à la révolution pour servir de filature de coton.

le cloître conserve son jardin de plantes médicinales et aromatiques

fondée par Saint Louis, tant de fois détruite et reconstruite, monastère, usine, village, hôpital et noviciat, l’abbaye est devenue un lieu d’échanges et de recherche dans les domaines des arts musicaux et des sciences humaines

actuellement haut lieu de concerts et recherche musicale.

dans le réfectoire des moines.

un jardin médiéval,

le jardin des neuf carrés.

une petite pause au bord d’un canal habité de ragondins …

et poules d’eau.

le grand potager, et

sa serre en verre.

Notre hôtel, l’hostellerie du pavillon Saint Hubert, nous permet un dîner excellent et romantique au bord de l’Oise. Les cygnes glissent, les hérons planent, les hêtres frôlent l’eau…et lacarte est délicieuse !

l’hostellerie

et parfois, passe une péniche.

petit déjeuner idyllique !

le lendemain, nous nous acheminons vers le domaine de Chantilly.

demeure d’un prince collectionneur, le duc d’Aumale, fils du dernier roi français.

sous un superbe ciel chargé, un cerf est le gardien du parc de 115 ha.

nous nous promènerons surtout dans le parc, sur des sentiers retirés, loin des très rectilignes jardins à la française de Le Notre.

Au détour de bosquets touffus, des statues nous observent, chuchotant presque l’histoire chargée de ces lieux.

un patricien romain rêve…

à une nymphe dansante.

Les anciens marais accueillent les hérons, les oies du canada sur la route des migrations.

un enclos à kangourous (rourou) dodus

nous manquons le jardin anglais et ses romantiques folies, mais allons déjeuner au Hameau, dont les maisonnettes rustiques à colombages inspirèrent Marie Antoinette. Le restaurant s’est fait une spécialité de sa crème… chantilly bien sûr !

le Hameau

assiette de saison

mais poussons la porte dorée des collections. Nous n’irons que dans la merveilleuse bibliothèque, laissant de côté les immenses couloirs et pièces emplis de tableaux (Poussin, Watteau, Piero di Cosimo…) pour une autre fois. Elle est considérée comme la seconde collection après le Louvre ! Il nous faudra plus d’une demi journée pour cela.

poussons la porte….

l’extraordinaire cabinet des livres

Cette salle contient le manuscrit très précieux des « très riches heures du Duc de Berry » considéré comme le roi des manuscrits au monde. Et la collection d’enluminures est la seconde après celle de la BNF!

nous croisons Anne de Pisseleu, notre petite duchesse d’Etampes, favorite deFrançois Ier.

Nous avons rendez vous avec le spectacle équestre aux Grandes Ecuries. Envolées de fleurs en haute voltige, les chevaux et leurs cavalières nous emmènent dans un rêve poétique et trépidant, à travers les divers âge du domaine.

il est l’heure !
de penser à refaire des we !!

Les jardins de Méréville

lundi, juin 10th, 2019

Pour le « Rendez-vous des Jardins » de juin 2019, nous sommes allés découvrir le parc de Méréville, à 20 mn de chez nous. Même Alain Baraton, jardinier en chef du château de Versailles, en parlait ce matin à la radio !!
Alors….
Donc prenons la N20 puis quelques départementales champêtres….

Et voici Méréville, capitale du cresson, forte de sa colonne Trajane (« fabrique du XVIII), sa gare-brocante (où nous dénichons souvent des trésors), ses jolies rues médiévales, une immense Halle du XVIème siècle, une église romane etc…

monuments de Méréville

dans les rues…

la grande halle

et j’en profite pour faire mon écolo et militer contre les pesticides avec « nous voulons des coquelicots ! » :

Poussons l’une des grilles du grand parc du château de Méréville (52 Ha….)…

la grille de la Porte du Bourg

En 1784, le marquis de Laborde remodèle entièrement le parc à la française pour une version anglo-chinoise. Il utilise la Juine pour créer des ruisseaux, édifier des ponts gracieux, il ménage des collines et des cascades, invente des grottes romantiques…

Place à la ballade dans les allées (par fauchage raisonné, ce qui permet de préserver la biodiversité locale) et les sous-bois.

le château du XVIII

le pont des roches et sa cascade

le pont des roches et sa cascade

bord de Juine

bords de Juine

l'entrée du moulin

l’entrée du moulin

La Laiterie

la laiterie

La Prairie

La prairie

palette de pastels

dans le « grand lac »

le héron de « l’étang neuf »

les iris d’eau

paysages….


au « pont blanc »


le « pont ruiné »

contrejour féerique



vue de la grotte du pont ruiné


la colonne Trajane au loin


les restes du potager


les ruchers en activité, bruissant d’abeilles


« le coteau suisse » et les arbres fruitiers

La très grande Catherine Deneuve est d’ailleurs marraine du domaine de Méréville :
« Remettre en valeur le Domaine départemental de Méréville m’apparait comme la juste contribution de notre temps à la poésie d’un monde évanoui »

Catherine Deneuve


Et nous reviendrons piqueniquer puis nous perdre dans les allées !