Chantilly

Un weekend de début d’année, en septembre, sous un beau soleil automnal, à une centaine de km de la maison, le temps de déambuler dans l’abbaye de Royaumont, de gouter aux douceurs des rives de l’Oise et de se perdre dans le parc du château de Chantilly.

Nous faisons une petite halte impromptue pour déjeuner à Pithiviers, au Bistro du Martroi, petite brasserie délicieuse, fréquenté par Pierre Peret et Jacques Chirac pour sa tête de veau …!

Puis nous arrivons à Royaumont dans la douceur d’un après midi ensoleillé…

approchons nous dans la grande allée…

…des bâtiments des moines.

les ruines de l’église abbatiale,

détruite à la révolution pour servir de filature de coton.

le cloître conserve son jardin de plantes médicinales et aromatiques

fondée par Saint Louis, tant de fois détruite et reconstruite, monastère, usine, village, hôpital et noviciat, l’abbaye est devenue un lieu d’échanges et de recherche dans les domaines des arts musicaux et des sciences humaines

actuellement haut lieu de concerts et recherche musicale.

dans le réfectoire des moines.

un jardin médiéval,

le jardin des neuf carrés.

une petite pause au bord d’un canal habité de ragondins …

et poules d’eau.

le grand potager, et

sa serre en verre.

Notre hôtel, l’hostellerie du pavillon Saint Hubert, nous permet un dîner excellent et romantique au bord de l’Oise. Les cygnes glissent, les hérons planent, les hêtres frôlent l’eau…et lacarte est délicieuse !

l’hostellerie

et parfois, passe une péniche.

petit déjeuner idyllique !

le lendemain, nous nous acheminons vers le domaine de Chantilly.

demeure d’un prince collectionneur, le duc d’Aumale, fils du dernier roi français.

sous un superbe ciel chargé, un cerf est le gardien du parc de 115 ha.

nous nous promènerons surtout dans le parc, sur des sentiers retirés, loin des très rectilignes jardins à la française de Le Notre.

Au détour de bosquets touffus, des statues nous observent, chuchotant presque l’histoire chargée de ces lieux.

un patricien romain rêve…

à une nymphe dansante.

Les anciens marais accueillent les hérons, les oies du canada sur la route des migrations.

un enclos à kangourous (rourou) dodus

nous manquons le jardin anglais et ses romantiques folies, mais allons déjeuner au Hameau, dont les maisonnettes rustiques à colombages inspirèrent Marie Antoinette. Le restaurant s’est fait une spécialité de sa crème… chantilly bien sûr !

le Hameau

assiette de saison

mais poussons la porte dorée des collections. Nous n’irons que dans la merveilleuse bibliothèque, laissant de côté les immenses couloirs et pièces emplis de tableaux (Poussin, Watteau, Piero di Cosimo…) pour une autre fois. Elle est considérée comme la seconde collection après le Louvre ! Il nous faudra plus d’une demi journée pour cela.

poussons la porte….

l’extraordinaire cabinet des livres

Cette salle contient le manuscrit très précieux des « très riches heures du Duc de Berry » considéré comme le roi des manuscrits au monde. Et la collection d’enluminures est la seconde après celle de la BNF!

nous croisons Anne de Pisseleu, notre petite duchesse d’Etampes, favorite deFrançois Ier.

Nous avons rendez vous avec le spectacle équestre aux Grandes Ecuries. Envolées de fleurs en haute voltige, les chevaux et leurs cavalières nous emmènent dans un rêve poétique et trépidant, à travers les divers âge du domaine.

il est l’heure !
de penser à refaire des we !!

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