Archive for the ‘pas loin de chez nous !’ Category

La forêt de la Barre

lundi, octobre 19th, 2020

Cette fois ci c’est vraiment tout près de chez nous ! A 2 km de la maison, une petite forêt de 35 ha a été réaménagée avec deux sentiers menant à de beaux points de vue et à la carrière de grès. Et quel meilleur moment qu’un ensoleillé matin d’automne pour la découvrir !

le plan des sentiers de La Barre

Après le petit parking, on commence par monter !! sinon, pas de point de vue….

Par les chemins, creux, des carriers, aux ânes,

ça grimpe joliment !

Parmi les couleurs chaudes d’automne,

des rochers gnomes s’habillent de mousse.

Les panneaux pédagogiques.

Le long de la promenade , les chênes anciens,

les mousses humides,

les fougères légères,

et les lichens blancs habillent les coteaux anciens.

et enfin, nous arrivons à cette vue imprenable sur la Vallée de la Juine.

Après le chemin aux ânes, le chemin des carriers amène, bien sûr, à la carrière,

la carrière de Grandchamp dont seront extraits les pavés de Paris !

ancêtre essonnien de pavé parisien.

Continuons la balade le long du chemin creux,

parmi les bruyères rosées,

les lichens argentés,

les pourpres automnales,

vers un deuxième point de vue reposant.

Puis redescendons le sentier…

bonjour amanite solitaire,

coprin chevelu,

et langue de boeuf .

2 mares créées pour sauver les crapauds,

qui n’ont plus à traverser la route pour se reproduire.

A bientôt !!

un parc art déco à Lardy

dimanche, octobre 4th, 2020

Histoire de profiter d’un dernier rayon de soleil, nous découvrons le joli petit parc Boussard à Lardy. Ce négociant en vin commanda à Joseph Marrast un jardin art déco d’inspiration méditerranéenne en 1925.
Une promenade arborée entoure un chemin d’eau, avec des petites fontaines en céramique bleue. Bien sûr en octobre, l’eau ne coule plus et stagne un peu. Cela rend l’endroit mélancolique et le sous bois paré d’un tapis de jacynthes roses est joliment romantique.

poussons la porte…

suivons les lutins roses de l’automne,

prenons le sentier dans le sous bois

et au milieu, le jardin d’eau,

en briques, terre cuite, grès de Lardy, céramique, béton…

es tu mon lutin d’automne ?

il faudra revenir au printemps !

Yèvre-le-Châtel, en Loiret

dimanche, juillet 26th, 2020

dans la catégorie « pas loin de chez nous », nous redoublons de surprise en continuant de découvrir à moins d’une heure de la maison des lieux inédits. Yèvre apparaissait sur une carte touristique comme « plus beaux villages de France » et à quelques km de Pithiviers.
Il fait beau aujourd’hui, alors zou, voiture et petites routes de Beauce !

sur les routes du Pithiverais

Après les immenses champs de blés, apparait le clocher de l’église Saint Gault au creux d’un village arboré.

Un parking aux abords, permet de poser la voiture, le reste se fait à pieds très facilement.

plan de Yèvres-le-Châtel

Nous découvrons un adorable village médiéval fleuri, accroché à son éperon rocheux, avec des ruelles pavées, des murs de pierre, des maisonnettes aux jolies fenêtres en fleurs, des portes anciennes …. Mais laissons parler les photos et promenez vous avec nous :

envolée de balcons

le vieux puits, et derrière lui,

la ruelle aux gourdes, avec les calebasses des coquillards.

Mais où déjeuner ?? important n’est ce pas. nous trouvons un restaurant atypique chez Les Lutins Joyeux.
Un chef organise les repas aidé de jeunes gens trisomiques en insertion professionnelle. Pour l’instant il s’agit d’un salon de thé avec repas de bistro (légumes frais et frites maison !), dans le parc d’une ancienne maison de maître. Nous remercions vivement Brice, de la confrérie du Pithiviers pour son service !

Brice

A présent que nous sommes restaurés, montons à l’assaut de la forteresse. Elle est bâtie sur un éperon rocheux dominant larivière laRimarde, et fut successivement possession romaine, puis de l’abbaye de Fleury (cf article sur Grignon !!) puis elle devient elle même une abbaye dédiée à Saint Gault, un saint breton (encore…) déplacé ici lors des invasions normandes (héhé !). Le château est officiellement rattaché à la couronne de France par Louis VI le Gros et devient fort fort puissant puisqu’il est le seul à ne pas tomber pendant la guerre de 100 ans (ça claque là !).

Elle est formée d’une cour haute entourée de courtines reliées à 4 tours dont 2 permettent d’admirer un magnifique panorama sur la plaine. Dans les anciens logis sont organisés des carrés botaniques de plantes médiévales. Il faut bien noter que la réfection et la mise en valeur de ce village sont portées par l’association « Les Compagnons de la Chatellenie ». Avec un peu de chance vous rencontrerez l’un de ces compagnons qui vous racontera comme à nous, les fleurs et plantes, le château et ses secrets (certains …).

Allez, place à la visite :

l’accès Est.

les jardins botaniques

pour Pauline, un superbe poivrier des moines

pour Léa, une vigne de Romorantin

coucou !!

la plaine de la Rimarde

et nous repartons découvrir l’église Saint Lubin (un évèque local) qui m’a totalement séduite par son petit air d’église écossaise abandonnée. En fait elle ne fut jamais terminée, c’est pour cela qu’il manque toute la toiture. Néanmoins, ce bâtiment a la majesté d’un navire échoué, avec son dallage d’herbes, ses murs sobres, son petit cimetière rouillé….j’adore.

l’église Saint Lubin

que récolte ce petit personnage effacé ?

A bientôt et allez déguster un pithiviers aux amandes à Yèvres-le-Châtel !

le Val de Sully

jeudi, juin 18th, 2020

en sortie de confinement et à moins de 100 km, nous avons trouvé une jolie région discrète, entre Val de Loire et Sologne. Bordé par la Loire, en partie dans le Loiret, le Val de Sully permet de bien reposantes promenades.
Nous avons été accueillis dans la belle chambre d’hôtes de Sophie, à Grignon, en bord du canal d’Orléans.

le Canal d’Orléans

L’échappée belle offre de grandes chambres claires dans l’ancienne maison de l’ingénieur du Canal.

la chambre du canal

Sophie a bien bourlingué à travers le monde et a posé ses talents d’hôtesse et de cuisinière à Grignon. Nos conversations échangent sur nos voyages, nos lectures, nos expériences culinaires (demandez lui du poivre !! vous verrez…)…

le petit déjeuner mmmh tout fait maison !

la maison de l’ingénieur

prendre le temps de se promener le long des berges du canal

les écluses (parfois on peut voir les cygnes et leur cygnon…on dit cygnon ?)

78 km pour relier le canal du Loing au canal de Briare

ne faites pas comme nous et ne ratez pas le coucher de soleil !

les étangs de Grignon

Ensuite en prenant notre temps, en goutant à l’idée d’une pause calme, nous partons découvrir l’Oratoire de Germigny-des-prés.

l’église carolingienne construite par Théodulf (espagnolet non viking, le nom c’est trompeur)

l’une des plus anciennes églises de France

Théodulf, évèque d’Orléans, y fit construire un oratoire de 10m2 pour y prier, et inspiré par Ravenne et Aix la Chapelle (allons, rappelez vous la fin du voyage en Norvège !! héhé), il la décora d’une fresque de mosaïque dorée.

transformé en église au XVe

la mosaïque représente l’arche d’alliance,

les chérubins protecteurs

la main de Dieu (oui, on visite classe !)

les perspectives élégantes des arches

une tite bière pour oublier un temps le gel H2O-OH

Sophie nous a préparé un picnic chic, avec yaourts maison, quiche au St Maure (un déliiiice…), radis du jardin…bref, l’extase !

les bords de Loire pour picniquer, avant St Benoit

une toue cabanée (elle extraie le sables des grèves)

un hoplie, petite topaze volante

et je ne peux m’empecher de suivre cette aigrette garzette, qui pêche tranquillement son propre pique nique !

Nous descendons ensuite de quelques km vers Saint Benoit sur Loire, l’abbatiale est fermée, mais nous admirons à nouveau son porche majestueux.

l’abbaye de Fleury, fondée par Benoit de Nursie, fondateur de la règle bénédictine

2 siècles d’art Roman

tout un monde d’histoires bibliques, avec ci dessous, St Etienne glorifé (je crois)

Nous découvrons le Belvédère , espace interactif sacrément bien réalisé et tout neuf (il faut un gant par famille pour toucher à tous les boutons du coup !) avec une vue grandiose sur l’église abbatiale.

ce disque savant et nébuleux est un COMPUT et permet de calculer la date de Pâques ! ça parle à Harry !

la vue sur le chevet roman de l’église

un escalier s’envolant vers un ciel inspirant

la fuite en Egypte

bestiaire sacré

Nous traversons la Loire pour un tour rapide par Sully sur Loire et son château élégant. Mais pas de visite aujourd’hui, juste une ballade et un passage obligé par la librairie (on adore aller dans toutes les librairies rencontrées en vacances !)

Sully sur Loire, avec…

et sans fleurs !

descendons vers le sud…

car sur la carte, j’ai vu quelques sites dont les noms m’interpellent.

comme Villemurlin, un village aux échelles bleues

elles servaient à monter les provisions dans les greniers, et la tradition a continué

voici un caquetoire, petit auvent devant l’église,

permettant de papoter (=caqueter) après la messe, à l’abri !

bonjour ,l’hirondelle fille du printemps !

le lendemain, nous revenons par des détours, toujours au hasard de noms sur la carte, en prenant des départementales fleuries.

Par exemple, par le donjon de Bellegarde, étonnant édifice du XIIe, planté au milieu de la ville.

donjon de Bellegarde

majestueux escalier en ruine

entouré de douves verdâtres

sur la route de la Rose

une rose ou une glace ? au nom de Vanille-Fraise

le sympathique restau de route dans l’ancienne bibliothèque du château

sous l’escalier,

une vasque abandonnée

Un peu de nature, en grimpant au Belvédère des Caillettes (parking en bas, je vous rassure), à Nibelle, pour survoler les frondaisons de la forêt d’Orléans.

le belvédère des Caillettes, 150 marches, 24m, de bois et de vue magnifique

petit voyageur du cosmos…

et pour finir, une halte à Buthiers,face à la base de loisirs, pour un Picon bière entre rochers de Fontainebleau et bistrot de motards !

La forêt de Buthier

youhou !!

ouhouhu

et notre longue longue plaine de Beauce….

aurevoir à l’Echappée belle et merci pour ce moment de repos !

ballade en face !

dimanche, mai 3rd, 2020

en face de la maison, nous traversons la route, la D17, vers un chemin creux qui nous emmène entre champs et forêt :

un petit sentier à travers les lunaires naissantes…

et 3 semaines plus tard

et 3semaines plus tard !

en file indienne, nous grimpons doucement vers le plateau.

nous y croisons de grosses bestioles,

d’étranges arbres elfiques,

et plein de fleurs !

et même des orchidées !

et enfin, on arrive sur le plateau :

des champs de blés caressés par les nuages

puis nous redescendons par la grande allée.

Milly la Forêt

samedi, novembre 2nd, 2019

une calme journée d’été à Milly la Forêt pour découvrir le patrimoine local au rythme d’une grande ballade.

le vieux lavoir


le château de la Bonde

jeux de miroir d’eau

une halte obligatoire au restaurant, sur la terrasse arborée Au Passé Retrouvé

la grande Halle

la Halle date de 1479 car Milly avait eu par grâce royale, le droit de tenir 3 grandes foires par an !

de même, cette église romane, fut reconstruite au XV eme siècle par l’amiral de Graville

Elle contient des oeuvres sacrées de tous siècles, modernes ou médiévales.

A travers les jolies rues pavées, nos pas nous portent vers la maison où Jean Cocteau s’installa avec Jean Marais et termina ses jours avec son dernier compagnon Edouard Dermit.

Elle abrite un musée et un joli jardin.

un thé chez Jean !

Puis nous continuons vers la très connue Chapelle Saint Blaise des Simples.

Saint Blaise, guérisseur, prié par les lépreux

Cette chapelle faisait partie d’une maladrerie au XII eme siècle et son jardin rappelle la tradition des plantes médicinales.

la prière des fleurs guérisseuses montant vers le ciel

décorée par Jean Cocteau à la demande de la municipalité

Et nous finissons par une ballade dans le Conservatoire National des Plantes, collection végétale des plantes utilitaires.

plein d’espèces de basilic pour la famille italienne !

papillons et insectes se régalent

pépinière, jardin botanique, centre agronomique…

et jolie promenade au pays d’un poète.

Les jardins de Méréville

lundi, juin 10th, 2019

Pour le « Rendez-vous des Jardins » de juin 2019, nous sommes allés découvrir le parc de Méréville, à 20 mn de chez nous. Même Alain Baraton, jardinier en chef du château de Versailles, en parlait ce matin à la radio !!
Alors….
Donc prenons la N20 puis quelques départementales champêtres….

Et voici Méréville, capitale du cresson, forte de sa colonne Trajane (« fabrique du XVIII), sa gare-brocante (où nous dénichons souvent des trésors), ses jolies rues médiévales, une immense Halle du XVIème siècle, une église romane etc…

monuments de Méréville

dans les rues…

la grande halle

et j’en profite pour faire mon écolo et militer contre les pesticides avec « nous voulons des coquelicots ! » :

Poussons l’une des grilles du grand parc du château de Méréville (52 Ha….)…

la grille de la Porte du Bourg

En 1784, le marquis de Laborde remodèle entièrement le parc à la française pour une version anglo-chinoise. Il utilise la Juine pour créer des ruisseaux, édifier des ponts gracieux, il ménage des collines et des cascades, invente des grottes romantiques…

Place à la ballade dans les allées (par fauchage raisonné, ce qui permet de préserver la biodiversité locale) et les sous-bois.

le château du XVIII

le pont des roches et sa cascade

le pont des roches et sa cascade

bord de Juine

bords de Juine

l'entrée du moulin

l’entrée du moulin

La Laiterie

la laiterie

La Prairie

La prairie

palette de pastels

dans le « grand lac »

le héron de « l’étang neuf »

les iris d’eau

paysages….


au « pont blanc »


le « pont ruiné »

contrejour féerique



vue de la grotte du pont ruiné


la colonne Trajane au loin


les restes du potager


les ruchers en activité, bruissant d’abeilles


« le coteau suisse » et les arbres fruitiers

La très grande Catherine Deneuve est d’ailleurs marraine du domaine de Méréville :
« Remettre en valeur le Domaine départemental de Méréville m’apparait comme la juste contribution de notre temps à la poésie d’un monde évanoui »

Catherine Deneuve


Et nous reviendrons piqueniquer puis nous perdre dans les allées !