Aujourd’hui nous avons reçu notre cadeau de noël de la part d’Antoine !
Pinnaise c’est bien !
Aujourd’hui nous avons reçu notre cadeau de noël de la part d’Antoine !
Pinnaise c’est bien !
Cette fois ci c’est vraiment tout près de chez nous ! A 2 km de la maison, une petite forêt de 35 ha a été réaménagée avec deux sentiers menant à de beaux points de vue et à la carrière de grès. Et quel meilleur moment qu’un ensoleillé matin d’automne pour la découvrir !
le plan des sentiers de La Barre
Après le petit parking, on commence par monter !! sinon, pas de point de vue….
Par les chemins, creux, des carriers, aux ânes,
ça grimpe joliment !
Parmi les couleurs chaudes d’automne,
des rochers gnomes s’habillent de mousse.
Les panneaux pédagogiques.
Le long de la promenade , les chênes anciens,
les mousses humides,
les fougères légères,
et les lichens blancs habillent les coteaux anciens.
et enfin, nous arrivons à cette vue imprenable sur la Vallée de la Juine.
Après le chemin aux ânes, le chemin des carriers amène, bien sûr, à la carrière,
la carrière de Grandchamp dont seront extraits les pavés de Paris !
ancêtre essonnien de pavé parisien.
Continuons la balade le long du chemin creux,
parmi les bruyères rosées,
les lichens argentés,
les pourpres automnales,
vers un deuxième point de vue reposant.
Puis redescendons le sentier…
bonjour amanite solitaire,
coprin chevelu,
et langue de boeuf .
2 mares créées pour sauver les crapauds,
qui n’ont plus à traverser la route pour se reproduire.
A bientôt !!
Histoire de profiter d’un dernier rayon de soleil, nous découvrons le joli petit parc Boussard à Lardy. Ce négociant en vin commanda à Joseph Marrast un jardin art déco d’inspiration méditerranéenne en 1925.
Une promenade arborée entoure un chemin d’eau, avec des petites fontaines en céramique bleue. Bien sûr en octobre, l’eau ne coule plus et stagne un peu. Cela rend l’endroit mélancolique et le sous bois paré d’un tapis de jacynthes roses est joliment romantique.
poussons la porte…
suivons les lutins roses de l’automne,
prenons le sentier dans le sous bois
et au milieu, le jardin d’eau,
en briques, terre cuite, grès de Lardy, céramique, béton…
es tu mon lutin d’automne ?
il faudra revenir au printemps !
J’ai réussi à ajouter sur le (vieil) autoradio de ma Toyota :
un adaptateur Bluetooth.
Plus d’informations Ici
Cet été de déconfinement (mot tabou), nous nous sommes perdus loin de tout, au fond du
une semaine sans monde, sans foule, sans magasins, sans trop d’internet, une semaine de profondes forêts, d’arbres hauts et puissants, de panorama immenses, de traces gauloises, de héros résistants…
Nous vivions dans le romantique gîte Chaplin (ancienne résidence du fils de C.Chaplin). Au fond d’un chemin forestier il surplombe un petit étang privé où barbotent des canards.
Donc, le Morvan, ce sont des monts de granit et de vastes forêts, qui succèdent au bocage et aux prairies.
Relaxons nous avec ces panoramas verdoyants.
De nombreux lacs parsèment le Morvan, Settons, Pannecière, saint Agnan, créés pour le flottage du bois et les réserves en eaux. Ils offrent des paysages calmes et doux, bordés de sentiers de randonnées, de plages, d’observatoires d’oiseaux… Suivez nous et découvrez les grands lacs du Morvan.
la capitale du haut Morvan est Château-Chinon dont nous ne vîmes que le sommet, le Calvaire et sa vue sur toute la plaine.
Et il y a Bibracte ! grand site gaulois du peuple celte des Eduens, construite sur le mont Beuvray. Un site grandiose composé de ruines, de paysages surplombant la plaine, de sentiers dans les bois, de puits oubliés….
Après Bibracte, nous avons fait 9 km pour cette blagounette, consistant à vous demander : « voulez vous nous voir à poil dans le Morvan ? » :
et parfois, il bruime ou il pleut, mais cela reste bien beau.
Le saut de Gouloux est une cascade située dans la forêt. En suivant un sentier bordé de murets, de conifères, de pierres moussues, on arrive à une cascade qui chante auprès des ruines d’anciens moulins. L’endroit est féérique et mystérieux.
Il y a quand même quelques musées, dont celui qui porte les couleurs de la résistance. Ici de nombreux maquis résistèrent aux nazis et nombreuses sont les plaques qui commémorent leur souvenir aux carrefours des routes.
le Morvan est abîmé par ces plantations de petits sapins qui ne servent qu’à Noel, le champs est ensuite abandonné… Donc si l’on veut être bio, prenez un bon sapin en plastique qui dure plus de 50 ans comme le mien !
il y a de bons restaurant aussi, celui de Planchez fait des moules frites généreuses, celui de Etang-sur-Arroux « les Gourmets » fut une belle surprise.
encore quelques images de vaches écossaises les Highland, d’un rougequeue peu farouche…
A bientôt pour revenir naviguer avec le kayak sur l’un de ces lacs !
dans la catégorie « pas loin de chez nous », nous redoublons de surprise en continuant de découvrir à moins d’une heure de la maison des lieux inédits. Yèvre apparaissait sur une carte touristique comme « plus beaux villages de France » et à quelques km de Pithiviers.
Il fait beau aujourd’hui, alors zou, voiture et petites routes de Beauce !
Après les immenses champs de blés, apparait le clocher de l’église Saint Gault au creux d’un village arboré.
Un parking aux abords, permet de poser la voiture, le reste se fait à pieds très facilement.
Nous découvrons un adorable village médiéval fleuri, accroché à son éperon rocheux, avec des ruelles pavées, des murs de pierre, des maisonnettes aux jolies fenêtres en fleurs, des portes anciennes …. Mais laissons parler les photos et promenez vous avec nous :
Mais où déjeuner ?? important n’est ce pas. nous trouvons un restaurant atypique chez Les Lutins Joyeux.
Un chef organise les repas aidé de jeunes gens trisomiques en insertion professionnelle. Pour l’instant il s’agit d’un salon de thé avec repas de bistro (légumes frais et frites maison !), dans le parc d’une ancienne maison de maître. Nous remercions vivement Brice, de la confrérie du Pithiviers pour son service !
A présent que nous sommes restaurés, montons à l’assaut de la forteresse. Elle est bâtie sur un éperon rocheux dominant larivière laRimarde, et fut successivement possession romaine, puis de l’abbaye de Fleury (cf article sur Grignon !!) puis elle devient elle même une abbaye dédiée à Saint Gault, un saint breton (encore…) déplacé ici lors des invasions normandes (héhé !). Le château est officiellement rattaché à la couronne de France par Louis VI le Gros et devient fort fort puissant puisqu’il est le seul à ne pas tomber pendant la guerre de 100 ans (ça claque là !).
Elle est formée d’une cour haute entourée de courtines reliées à 4 tours dont 2 permettent d’admirer un magnifique panorama sur la plaine. Dans les anciens logis sont organisés des carrés botaniques de plantes médiévales. Il faut bien noter que la réfection et la mise en valeur de ce village sont portées par l’association « Les Compagnons de la Chatellenie ». Avec un peu de chance vous rencontrerez l’un de ces compagnons qui vous racontera comme à nous, les fleurs et plantes, le château et ses secrets (certains …).
Allez, place à la visite :
et nous repartons découvrir l’église Saint Lubin (un évèque local) qui m’a totalement séduite par son petit air d’église écossaise abandonnée. En fait elle ne fut jamais terminée, c’est pour cela qu’il manque toute la toiture. Néanmoins, ce bâtiment a la majesté d’un navire échoué, avec son dallage d’herbes, ses murs sobres, son petit cimetière rouillé….j’adore.
A bientôt et allez déguster un pithiviers aux amandes à Yèvres-le-Châtel !
en sortie de confinement et à moins de 100 km, nous avons trouvé une jolie région discrète, entre Val de Loire et Sologne. Bordé par la Loire, en partie dans le Loiret, le Val de Sully permet de bien reposantes promenades.
Nous avons été accueillis dans la belle chambre d’hôtes de Sophie, à Grignon, en bord du canal d’Orléans.
le Canal d’Orléans
L’échappée belle offre de grandes chambres claires dans l’ancienne maison de l’ingénieur du Canal.
la chambre du canal
Sophie a bien bourlingué à travers le monde et a posé ses talents d’hôtesse et de cuisinière à Grignon. Nos conversations échangent sur nos voyages, nos lectures, nos expériences culinaires (demandez lui du poivre !! vous verrez…)…
le petit déjeuner mmmh tout fait maison !
la maison de l’ingénieur
prendre le temps de se promener le long des berges du canal
les écluses (parfois on peut voir les cygnes et leur cygnon…on dit cygnon ?)
78 km pour relier le canal du Loing au canal de Briare
ne faites pas comme nous et ne ratez pas le coucher de soleil !
les étangs de Grignon
Ensuite en prenant notre temps, en goutant à l’idée d’une pause calme, nous partons découvrir l’Oratoire de Germigny-des-prés.
l’église carolingienne construite par Théodulf (espagnolet non viking, le nom c’est trompeur)
l’une des plus anciennes églises de France
Théodulf, évèque d’Orléans, y fit construire un oratoire de 10m2 pour y prier, et inspiré par Ravenne et Aix la Chapelle (allons, rappelez vous la fin du voyage en Norvège !! héhé), il la décora d’une fresque de mosaïque dorée.
transformé en église au XVe
la mosaïque représente l’arche d’alliance,
les chérubins protecteurs
la main de Dieu (oui, on visite classe !)
les perspectives élégantes des arches
une tite bière pour oublier un temps le gel H2O-OH
Sophie nous a préparé un picnic chic, avec yaourts maison, quiche au St Maure (un déliiiice…), radis du jardin…bref, l’extase !
les bords de Loire pour picniquer, avant St Benoit
une toue cabanée (elle extraie le sables des grèves)
un hoplie, petite topaze volante
et je ne peux m’empecher de suivre cette aigrette garzette, qui pêche tranquillement son propre pique nique !
Nous descendons ensuite de quelques km vers Saint Benoit sur Loire, l’abbatiale est fermée, mais nous admirons à nouveau son porche majestueux.
l’abbaye de Fleury, fondée par Benoit de Nursie, fondateur de la règle bénédictine
2 siècles d’art Roman
tout un monde d’histoires bibliques, avec ci dessous, St Etienne glorifé (je crois)
Nous découvrons le Belvédère , espace interactif sacrément bien réalisé et tout neuf (il faut un gant par famille pour toucher à tous les boutons du coup !) avec une vue grandiose sur l’église abbatiale.
ce disque savant et nébuleux est un COMPUT et permet de calculer la date de Pâques ! ça parle à Harry !
la vue sur le chevet roman de l’église
un escalier s’envolant vers un ciel inspirant
la fuite en Egypte
bestiaire sacré
Nous traversons la Loire pour un tour rapide par Sully sur Loire et son château élégant. Mais pas de visite aujourd’hui, juste une ballade et un passage obligé par la librairie (on adore aller dans toutes les librairies rencontrées en vacances !)
Sully sur Loire, avec…
et sans fleurs !
descendons vers le sud…
car sur la carte, j’ai vu quelques sites dont les noms m’interpellent.
comme Villemurlin, un village aux échelles bleues
elles servaient à monter les provisions dans les greniers, et la tradition a continué
voici un caquetoire, petit auvent devant l’église,
permettant de papoter (=caqueter) après la messe, à l’abri !
bonjour ,l’hirondelle fille du printemps !
le lendemain, nous revenons par des détours, toujours au hasard de noms sur la carte, en prenant des départementales fleuries.
Par exemple, par le donjon de Bellegarde, étonnant édifice du XIIe, planté au milieu de la ville.
donjon de Bellegarde
majestueux escalier en ruine
entouré de douves verdâtres
sur la route de la Rose
une rose ou une glace ? au nom de Vanille-Fraise
le sympathique restau de route dans l’ancienne bibliothèque du château
sous l’escalier,
une vasque abandonnée
Un peu de nature, en grimpant au Belvédère des Caillettes (parking en bas, je vous rassure), à Nibelle, pour survoler les frondaisons de la forêt d’Orléans.
le belvédère des Caillettes, 150 marches, 24m, de bois et de vue magnifique
petit voyageur du cosmos…
et pour finir, une halte à Buthiers,face à la base de loisirs, pour un Picon bière entre rochers de Fontainebleau et bistrot de motards !
La forêt de Buthier
youhou !!
ouhouhu
et notre longue longue plaine de Beauce….
aurevoir à l’Echappée belle et merci pour ce moment de repos !
Il est un lac grand comme une petite mer intérieure, créé par les hommes pour retenir l’eau de la Marne. En hiver, ses berges mélancoliques et desertées, offrent au promeneur solitaire des étendues d’eau plane, habitée d’oiseaux de passage : les grues cendrées. Mais aussi l’on y croise le grèbe huppé, le pygargue, le faucon pélerin, l’aigrette…
les pluies inondent le bocage, en des paysages féeriques
le long des sentiers, des observatoires permettent aux ornithologues et photographes de se cacher de oiseaux migrateurs.
une aigrette blanche
un grèbe huppé
un gravelot
un foulque macroule
une altercation de foulques !
l’envol de la grande aigrette
tiens, un terrien !
et les payasages romantiques, tels des peintures anciennes…
Unique rescapée des villages disparus, l’église de Champaubert, veille sur le lac et son bocage inondé.
Des plages, des presque îles, des îles, une source, ponctuent les chemins et routes qui entourent le lac.
enfin les célèbres grues cendrées, visibles à la ferme aux grues.
bonjour,petite mésange !
ooh !un chardonneret élégant
reprenons la route, pour faire le circuit des églises à pans de bois. Le Der, c’est le chêne. La pierre étant rare, les églises et maisons sont faites d’un mélange de terre argileuse et de pans en chêne.
au revoir…
et à bientôt !!
en face de la maison, nous traversons la route, la D17, vers un chemin creux qui nous emmène entre champs et forêt :
un petit sentier à travers les lunaires naissantes…
et 3semaines plus tard !
en file indienne, nous grimpons doucement vers le plateau.
nous y croisons de grosses bestioles,
d’étranges arbres elfiques,
et plein de fleurs !
et même des orchidées !
et enfin, on arrive sur le plateau :
des champs de blés caressés par les nuages
puis nous redescendons par la grande allée.