Blog Galactique Don’t Panic

La cara termine son été en Sologne, comme l’année dernière.

Et en Sologne, l’on se promène au fil d’un canal, déclaré non navigable en 1926 et donc le seul canal isolé du réseau fluvial.

puis l’on croise des étangs, dans ce pays d’eaux et de bois, recréé par l’homme à partir de marais.

et des villages de briques rouges,

Comme Chaon, où l’on se promène dans l’étonnant musée du braconnage, et notre guide passionné, nous entraine au pays de Raboliot et des cul de loup (petit cabane de charbonnier).

Nous nous offrons un bon dîner de cuisine typique au restaurant « Le moulin de Villiers » et le lendemain, assistons au concert des filles à l’église de Nouan.

A l’année prochaine !!

et si vos pas vous mènent sur les chemins de nos voyages, n’hésitez pas à laisser un commentaire !

La cara est repartie vers le Nord et s’est reposée au bord d’une rue, à Saint Auvent, petit village du Limousin, tandis que nous étions si bien accueillis par nos amis Patricia et Philippe Legendre.
Tous deux sont peintres et furent jusqu’à peu, les professeurs de nos 3 enfants.

A présent, ils se consacrent à leur art, leurs sites internet Peinture Fantastique et Gravures de Chats, et à leurs petits enfants !

Voici donc Rose toute en sourires, et Marie, sa jolie maman musicienne :

Joaquim, notre aventurier tranquille et enjôleur!

A Saint Auvent, on trouve un saint, venu de ces grands vents qui tourbillonnent autour des meneurs de loups sur les collines du pays limousin.

En ce pays discret, les bois cachent des conteurs le temps d’une promenade.

et ainsi s’achève ce petit tour de France 2013, autour d’une chaleureuse table d’amis !

vous avez bien lu : hydr-aviation !
effectivement, la petite ville de Biscarosse est devenue la capitale de l’hydraviation lorsque Latécoère la choisit pour y construire ses premiers hydravions. Les abords du lac se virent alors dotés d’immenses hangars pour abriter les paquebots des airs.

Ainsi ce musée abrite l’histoire de ces étonnant hybrides qui portèrent aventuriers, découvreurs, passagers, sauveteurs, de mers en lacs.

Dans le Parc naturel des Landes de Gascogne, a été créé l’un des premiers écomusées dédié à l’habitat rural.

Il se trouve dans le village de Sabres, où nous prenons un petit train datant de 1907 et classé Monuments Historiques, pour arriver au « quartier de Marquèze » : il s’agit du mode d’habitation landais au milieu du XIXe siècle : des regroupements d’habitations, dispersés sur de vastes territoires communaux, implantés près d’une rivière.

On peut bien sûr y pique niquer, il y a possibilité de restauration sur place. La visite dure une après midi en prenant bien son temps.

la reconstitution constitue en une série d’habitations (bergerie, métairie, four à pain, moulin, basse cour …), les champs, la forêt, la rivière l’Escamat, tout ceci sur cette étendue que l’on nomme l’Airial.

On y comprend que les gens étaient pauvres. Sauf chez le maître, les fenêtres n’ont pas de vitres mais d’épais rideaux, les sols sont souvent en terre battue, l’on mange du pain de seigle qui pousse mieux sur cette terre appauvrie. Mais on déploie des trésors d’ingéniosité en des machines mécaniques qui séparent les grains, filent le chanvre et le lin, les échasses permettent de garder les moutons dans les landes marécageuses…

Cet écomusée est remarquable : l’on se promène au gré des chemins, de bâtiments en sites naturels, l’on rencontre le meunier, la fileuse (avec qui je discute tricot en lin !!), le boulanger (aux bons pains dont le fameux pastis : pain brioché landais), les grosses vaches et les moutons gris du berger, etc…

Bref, encore une visite captivante, qui nous rend épuisés de soleil et de chaleur, à notre caravane et au petit lac.

Bâtie sur des marais, entre le delta de la Leyre et le bassin d’Arcachon, cette réserve ornithologique offre 120 hectares de roselières, prairies, marais, étangs, bois, aux oiseaux sédentaires ou migrateurs.
La visite prend environ une après midi, les jumelles peuvent être louées, et il ne faut pas oublier d’emmener de l’eau car il peut faire très chaud.
3 parcours (4km, 2km ou 400 m) permettent de trouver son rythme pour admirer le monde fascinant de ces oiseaux.

En face de la réserve, nous nous baignons dans un petit lac artificiel bordé d’une plage de sable, des tables arborées nous accueillent pour le pique nique. A l’entrée de la réserve, un restaurant aux prix abordables permet de se restaurer.

Le visiteur avide de vie sauvage, peut observer sur des chemins balisés et dans des observatoires camouflés, jusqu’à 200 espèces en habitat naturel : particulièrement, nous avons aperçu des busards en haut d’arbres morts, de nombreuses aigrettes garzettes, des cigognes blanches, des foulques macroules notamment une famille au nid, des cormorans, des grèbes huppées, d’élégantes échasses aux longues pattes rouges (les préférées d’Antoine) etc…

Nous avons eu la chance de rencontrer Jean, ornithologue amateur et photographe averti, qui nous a permis d’observer et de nommer certains oiseaux dont la présence discrète nous aurait échappée.
Il tient un blog de photos réalisées au cours de ses promenades silencieuses :
Jeanot-photos.blog.
Passez donc les admirer ! Nos bihoreaux ont été photographiés en même temps, les siens sont magnifiques !!

Pour moi, la Dune était un cliché : j’imaginais une grosse dune de sable, entre la route et la mer, avec une barrière pour ne pas abimer. et bien, absolument NON !
Nous remontons vers le bassin d’Arcachon, puis traversons cette jolie petite ville balnéaire bordée de belles propriétés, suivons par hasard les panneaux « dune de Pilat », nous arrêtons dans un grand parking ombragé payant, traversons un petit village de boutique souvenirs et arrivons à ….. CECI :

Alors, nous montons cette gigantesque montagne de sable, rapidement puis très lentement, en ahanant,en soupirant, en transpirant, et arrivons à un somptueux paysage : une étendue de sable clair, sur 3 km, bordant l’océan scintillant d’un côté, la forêt de pins de l’autre, semblant recouvrir arbres et eaux, semblant mouvante et dangereuse, attirante aussi…

après avoir admiré la vue, avoir souhaité continuer plus loin, comme Noémie…

Il ne reste plus qu’à redescendre en hurlant de rire, le long de la berge forestière !

en remontant vers le bassin d’Arcachon, à Sanguinet, nous visitons un endroit merveilleux : une serre de papillons.
L’endroit est magique, dans une immense serre chaude et humide, nous déambulons le long de chemins tropicaux bordés de ruisseaux et plantes exotiques. De nombreux papillons de toutes tailles et couleurs, volètent autour de nous, se posent sur les fleurs, se poursuivent en bruissant.

en prêtant bien attention, on peut voir aussi des cétoines, des phasmes, des gobies sauteurs, des grenouilles, des chenilles, des bébés cailles etc…

Le jeune propriétaire est passionné, il voyage beaucoup et ramène des objets en bois avec ses papillons, comme ce beau banc sculpté dans un bloc.

Nous descendons vers les Landes pour nous arrêter au camping municipal de Sainte Eulalie en Born, le camping du lac.
Le camping est grand, propre, bien tenu, assez peuplé, sans haie de séparation mais les emplacements sont grands, il possède une petite piscine, et surtout il y a un lac, bordé d’une plage de sable fin, avec quelques activités nautiques.

Aux alentours, la petite ville de Parentis en Born offre un quartier piéton, une jolie église, un marché nocturne et quelques animations. Nous trouvons un petit restaurant « typique » afin de fêter dignement l’anniversaire de Harry !