Blog Galactique Don’t Panic

la pluie a cogné toute la nuit : elle passe d’ondée mutine à averse coléreuse en 30 mn et ne s’arrète JAMAIS ! et transforme notre emplacement en piscine (les tongs migrent sous la cara, la bassine à vaisselle se prend pour un trois mats), les routes en torrents, les paysages en inquiétants décors de films highlanders, les touristes en saucisson façon sacs plastiques…

et nous sommes très organisés, nous remercions encore nos vendeurs pour le petit  chauffage qui sèche tout : serviettes, chaussures, lessive, sacs…

Mais on tient bon et cela ne nous empêche pas de visiter des châteaux et encore des châteaux !

Aujourd’hui, nous avons tenu à visiter le château de Doume, décor du film « Sacré Graal » des Monthy Python, film culte dont nous sommes fans ! Très amusant de se retrouver sur l’escalier du garde français, ferraillant dans le donjon ou accueillant le roi au pont levis !

les derniers habitants du château, la nouvelle génération.

et pour le plaisir, encore une vache :

Donc, nous sommes redescendus en passant dans les Trossachs, parc national ponctué de nombreux lochs, forêts de pins et landes de bruyère, paysages sauvages et protégés, où errent les fantômes de Rob Roy et Walter Scott.

Hier, nous avons croisé sur le Loch Katrine, bravant la pluie, pour retrouver la dame du lac de W. Scott. On comprend que sur ses rives le grand poète ait trouvé l’inspiration pour son célèbre poème, tant les frondaisons se reflétant sur les eaux limpides, qq cerfs se désaltérant, les hautes digitales roses qui envahissent ses bords, les collines ondoyantes sont propices à la rêverie.

et ce, malgé la pluie !

Sur une route adorable,nous avons rencontré nos premières vaches à poil écossaises !

nous roulons en voiture le long de la castle trail, paysages verts ponctués de châteaux (en fait peu visibles de la route) . Après un pic nic dans la bruyere (et les bestioles : moustiques et grosses fourmis) nous visitons le Drum Castle, qui comprend un donjon de 1260, une aile jacobine et une extension victorienne !
Le château a été restauré et contient des appartements d’enfants, la grande bibliothèque pleine de vieux livres,un étonnant portrait d’un lord Stirline ami de Byron représenté en archange Gabriel (!), un salon de thé qui ferment avant 17h (shocking ! et decepting !).
ce soir, c’est l’anniversaire de Harry : saucisses, salades et sherry pie !
(et lagger évidement…)

demain, nous redescendons un peu dans le sud de l’Ecosse, avant de repartir en Angleterre.

En effet, 2 semaines et demi, ne nous seront pas suffisantes pour aller plus au nord, où les routes sont plus étroites, les distances plus longues, et le temps plus ralenti peut-être ! Mais nous reviendrons parcourir les Highlands une autre fois, promis !

Nous voici depuis le 14, à Stonehaven, qq km au sud d’Aberdeen.
Nous campons ds le joli camping municipal, à qq mètres de la mer (Antoine s’y est rapidement risqué, sous les yeux effarés des promeneurs ) et d’une piscine d’eau de mer chauffée, que nous testerons bientôt !
Le matin,nous sommes partis découvrir Dunnotar Castle, ruine fabuleuse dominant la Mer du Nord, accrochée à un piton rocheux.Les murs en ruines, les diverses chambres en pierres massives,les colossales cheminées sortent d’une pelouse vert tendre,qui tombe des falaises dans la mer grise.
Nous avons marché ensuite le long d’une réserve ornithologique d’oiseaux de mer, sur un chemin côtier, et avons observé mouettes, pétrels, guillemots, goélands, et macareux, criant, volant, plongeant des falaises abruptes. Superbe !(et très odorant…)

ce soir, entorse à notre régime « 5 graisses et sucres par jour » : nous abandonnons saucisses, sandwiches et fishs and chips, pour une salade de concombres (et cheddar evidement) !

admirez les pelouses, ici tout le monde ne nous parle que de la hauteur de cette herbe verte et marfaite qu’il va falloir couper, quand même !!

vous apercevez même qq rayons de soleil, du vrai qui crame un peu !

en vrai, tout le monde est en pull et ciré…

A la recherche de châteaux écossais, nous avons rencontré le château de Linlithgow : il ne reste que la structure en pierre, tout le reste (parquet, plafond, portes etc…) a disparu. Ce qui donne un air abandonné à ce beau et immense château où naquit Marie Stuart (elle est partout), et nous avons pu nous perdre dans ces nombreux corridors de pierre un rien lugubres. les enfants se sont faits une petite frayeur seuls dans un couloir humide et sombre, attaqués par des pigeons, environnés des cris de mouettes !Par ailleurs, un mariage s’y terminait : kilts et robes de satin !

Puis nous avons rejoint le Blackness Castle, grosse bâtisse plantée sur la Firth of Forth (à prononcer 10 fois sans postillonner !), bref à l’embouchure de la Forth, et ressemblant fort au château de Tintin en Ecosse !

Demain, nous partons… on ne sait pas encore où ! surprise !

Côté pratique et pour ceux que nos conditions météo intéressent,  nous avons pris des couleurs grâce aux qq UV cachés derrière les nuages et il n’a pas plu. Pour les repas, nous tentons des expériences locales, telles les fishs and ships, la soupe écossaise, les cup cakes, le fludge (une tuerie), les diverses bières, les chips au vinaigre etc… Peut-être un jour la panse de brebis farcie ?

nous voici enfin en Ecosse, après une longue route très pluvieuse. Surprise, à partir du moment où nous avons traversé la ‘frontière », plus une seule goutte !

Nous avons, hier,  planté la Cara au joli camping de Linwater (merci aux Lebris pour l’info), très vert (!), très propre et très sympathique. Aujourd’hui, nous avons visité Edimbourg, le quartier de Old Town, aux hautes maisons de granit, surplombées par le palais, solitaire sur sa colline.

sandwiches, musée de la vie quotidienne (beaucoup de petits musées sont gratuits), moults boutiques aux couleurs de tartans (et cashmere hors de prix),  spectacles de rues, musiciens, Dean village au bord de l’eau,  nous avons terminé notre promenade par quelques pâtisseries locales caloriques.

il s’agit des 1ères 24 heures sans une goutte de pluie et le marécage sur lequel est posé la Cara, s’assèche progressivement. On va féter ça à la bière locale !

je mettrai au retour, quelques indications pour :

1- l’utilisation de notre sorte de caravane (minuscule à côté des monstres roulants façon cabine de bateau qui stationnent près de nous) : esterel 4 places pliante de 1977.

2- tuyaux et bons plans sur ce voyage de 2 semaines et demi en Ecosse.

nous voici en stand by ds la jolie petite ville de Durham, connue pour sa cathédrale et sa vie universitaire. Mais nous avons eu un double souci :

1- il pleut. beaucoup, beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP , vive les tongs et les cirés, vive ne pas être en tente, vive les douches brulantes des les camping bio, vive le thé et  les cafés (et son « nuage » grrr de lait) d’où j’écris. D’ailleurs, penser à toujours prendre les Kway ds la voiture…..
2- nous avons crevé une roue de la caravane. Mais : un gentil policier nous a tout de suite aidé  sur l’autoroute et un gentil garagiste vient de nous changer le pneu pour quasi rien ! chance du malheur !
Après une visite rapide de la cathédrale dîtes romanesque, nous repartirons ENFIN  vers Edimbourg (doucement surtout !).

Longue route vers la côte est de l’Angleterre après le passage de la Manche. Harry s’habitue à la conduite à gauche, avec un petit oubli un matin (regard anglais bien noir !), et finalement, nous laissons averses drues et ondées continues, pour du soleil, timide mais têtu. C’est l’Angleterre : on roule à gauche et le soleil est au Nord !

nous faisons 2 nuits de halte à Whithernsea, village balnéaire un peu endormi mais bien accueillant, avec de longues plages solitaires, des commerces qui ferment à 16h (sauf les pubs), et nous commençons à cuisiner anglais (tea and crumpets !).

Les anglais rencontrés, nous ont toujours très gentiment renseignés, et adorent parler avec les frenchies du temps exécrable qui fait pousser le  gazon !!

nous voici au camping municipal de Calais, sous la pluie bien sûr, mais c’est pour s’entrainer !

La Cara tient bien et s’est montée en 10 mn : il y a le coin salon où lisent, jouent, bullent les enfants, et le coin table où l’on mange, dessine, pianote et où j’écris cet article, Harry ayant réussi à nous connecter (hin hin Vale !!). tout ça dans 8 m² ! Elle est toute petite à côté des monstres de toiles et de tôles que nous côtoyons.

Demain, lever 7h, pour faire la longue file au ferry.

Nous partons demain dans notre Esterel 4 places (et une par terre), remplie de couchages, livres, vaisselle, boites de conserve.

Direction Calais ! puis Douvres ! puis on verra sur la carte.