Au cœur du Périgord noir, un univers aquatique déroule cascades, lacs, ruisseaux, mares, peuplé de dytiques, carpes koï, demoiselles bleutés et minuscules grenouilles. La féerie des nymphéas et lotus, fait rêver le flâneur dans ce monde végétal et aquatique.
Les Jardins d’eau de Carsac
août 25th, 2018La grotte de Lascaux IV
août 25th, 2018Nous ne saurons jamais pourquoi…
Pourquoi ces chevaux galopent, ces cerfs s’effarouchent, cet oiseau guette et cet homme habite le fond d’un gouffre… Qu’importe, nous accédons à l’art de nos ancêtres, leurs rêves sans doute, et la fabuleuse capacité qu’à l’homme de peindre ses dieux ou lui-même.
Lascaux IV déroule magnifiquement les fresques de la vraie grotte, interdite à toute intrusion, et notre promenade dans cette reconstitution de la totalité de la grotte originale nous le fait vite oublier.
De même commandez vos billets à l’avance, les visites se suivent alors dans les couloirs ornés. Puis armé d’une tablette numérique, l’on déambule dans une exposition des fresques principales avec explications, film 3D etc…
du Lot en Corrèze, en passant par la Dordogne
août 25th, 2018Nous sommes au carrefour de 3 départements et profitons de tous ces beaux paysages, vallées verdoyantes et causses, lacs et rivières, villages troglodytes et châteaux fortins…
Le gouffre de Padirac
août 25th, 2018Un monde fou, des parkings, des troquets, une excellente organisation et une visite qui en met plein les yeux !!
Un conseil : achetez surtout vos billets à l’avance sur internet pour éviter une file d’attente sous le soleil.
Edouard Alfred Martel (ni Charles ni le village précédent) avocat passionné de spéléologie, lance en 1889 une échelle flottante dans ce gouffre ouvert sur le causse et muni de bougies et d’une lampe à magnésium part à la découverte de l’immense cavité… Quel courage ! Mais à présent le gouffre se découvre le long d’escaliers, de sentiers balisés et surtout d’une promenade magique en barque sur le lac souterrain.
Rocamadour
août 25th, 2018un mot rapide, car nous assistons à l’épicerie-bar-dépôt de pain local, à la transmission du match de football de la coupe du monde… Nous y fûmes de bons supporters à coup de bières et de hurlements !
Donc voici Rocamadour, bâti à flanc de falaise, dont la flèche se tend vers le ciel, pour célébrer, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, Saint Amadour. Malgré la pluie fine, le paysage est splendide et appelle à une sensation sacrée et de possibilité de spirituel.
Vous y verrez aussi la Vierge Noire, les ex voto de nafragés et malades, le grand escalier image de l’ascension spirituelle et si vous êtes courageux vous pourrez parcourir le chemin qui mène au Sanctuaire en traversant un petit bois peuplé de chapelles et de ponts de pierre. Pour remonter il y a heureusement 2 ascenseurs inclinés (payants) ! Le château, son chemin de ronde et ses jardins se visitent aussi et offrent une vue magnifique sur la vallée, le Val ténébreux.
Au retour, arrêtez vous à la ferme de la Borie d’Imbert prendre des pâtés et des gâteaux aux noix (très secs…préférez les délicieux croquants !).
2 ans déjà… Alors passons de ce pas à l’été 2018 !
août 25th, 20182 ans sans poster, par paresse ou surmenage ? Qu’importe, reprenons la route ensemble…
Passons dans le Lot, au nord, dans le hameau du Vignal à Gignac, dans un petit gîte isolé aux murs frais et épais, aux pièces anciennes et sombres, éclairées de gros bouquets de glaïeuls, de corbeilles de noix et de confiture maison.
Le soir, le bourg de Martel, village au charme médiéval, accueille son festival annuel de bandas. En grignotant des sandwiches, nous écoutons les fanfares concourir joyeusement !
un week end ridellois
novembre 1st, 2016Le temps d’un beau week end ensoleillé, nous avons découvert le joli château d’Azay le Rideau. Bâti au début du XVI siècle sur une forteresse médiévale, il est en cours de restauration (façades et toitures) mais reflète en ses miroirs d’eau, son charme architectural à l’italienne.
Le château se situe dans la petite ville d’Azay le Rideau, toute en ruelles, échoppes, maisons de tuffeau, jardins et rivières.
L’église saint Symphorien présente des éléments anciens du XI eme siècle dont les contours s’estompent.
Le bourg borde l’Indre, dont les nombreux bras accueillent le Château sur une île.
Visitons le château, propriété de financiers de François 1er, d’aristocrates puis de l’Etat :
l’un des escaliers et les rampes :
Certaines pièces ont été restaurées et habillées de meubles et tapisseries :
Le salon Biencourt, du nom des propriétaires qui redonnèrent son lustre au château au XIX eme siècle et la chambre Renaissance, tapissée de jonc tressé agréablement odorant et dont le lit a été refait à la main, des velours aux passementeries.
Le parc à l’anglaise déroule ses allées plantées de cèdre de l’Atlas, séquoia, cyprès chauve et autres espèces le long des miroirs d’eau. Ceux ci reflètent les façades blanches du château. Le soleil et les jeux de lumière d’automne permettent de bien belles photos !
Nous logions à l’hôtel « Le Grand Monarque » (rien à voir avec le resto d’Etampes !) Il s’agit d’un ancien relai de postes, avec boiseries, pierre de tuffeau, escaliers et corridors, tenu de façon impeccable par un personnel adorable.
Et le soir nous avons mangé à « La Salamandre » (étonnant !) une cuisine de terroir copieuse et familiale (arrosée de vin de Tourraine quand même !).
Le lendemain, au hasard de la route, nous piqueniquons (saucisson, comté et vin de Chinon) en bord de l’Indre à Pont de Ruan, cité par Balzac, hôte du château de Saché, qui vanta les charmes de ce vieux village gaulois dans son roman « le Lys dans la vallée ».
Puis la route du retour déroule ses châteaux et ses vignobles…
D’ailleurs, il y a une très bonne brasserie sur les rives de Loire, face au château, « La Trouvaille » !
A bientôt !!
le bassin de Trévoix
octobre 17th, 2016Promenade aux couleurs indiennes autour du bassin de Trévoix :
A 20 km de chez nous, nous venons de découvrir ce très joli lieu de promenade et de pêche bien connu des carpistes (j’ai vu des carpes monstrueuses de 25 kg sur des blog, mais elles font plutôt 10kg…)
Le bassin de Trévoix est la plus grande retenue d’eau de la vallée de l’Orge permettant d’éviter les débordements dans les villages lors des crues. Il niche ses 26 hectares entre la Rémarde et l’Orge. Cet étang sauvage abrite dans ses roselières de nombreuses espèces d’oiseaux dont beaucoup de migrateurs. Un chemin facile longe les berges et permet une belle promenade de 3 km.
pour venir, on peut prendre par Ollainville, Egly ou Bruyères le Chatel. Des parkings ont été aménagés aux abords.
Le long du chemin de randonnée, la végétation peut être dense,
ou plus éparse,
mais le lac finit toujours par se dévoiler.
Alors on s’assoit dans l’herbe, sur la berge et l’on contemple son étendue étale, qui frémit sous le plumage des oiseaux.
Les druides gaulois se réunissaient autour de cette pierre érigée vers le midi.
L’ on peut y piqueniquer, et apercevoir des canard, cygnes, hérons, grèbes et même des cormorans qui se sèchent au soleil.
Retour en Beauce
juillet 30th, 2016Et nous voici, redescendant doucement vers Oslo pour prendre le ferry,
le mal de mer en a tenu 4 sur 5 patraques pendant quelques heures.
Puis la descente continue mais vers Aachen, en étape, c’est à dire Aix la Chapelle.
Donc Charlemagne s’installa à Aix et en fit son palais au cœur de son empire. Il érigea nombre de bâtiments, une assemblée (actuellement l’hôtel de ville), un scriptorium, un hôpital, des termes etc…
Charlemagne a commencé par ériger une chapelle, qu’il voulait compétitive face à l’empereur byzantin. du coup, elle est octogonale (à l’intérieur) et très chargée de marbres divers et de mosaïques dorées, le tout sur 2 étages. Par la suite, cette chapelle dédiée à sainte Marie devint une cathédrale après la révolution.
elle est le lieu d’un pélerinage très connu car y repose Charlemagne ainsi que 4 reliques (discutables car ce sont des tissus, qui ont donc tenus 21 siècles. Solides !) : robe de la Vierge, linge de la décapitation de St Jean Baptiste, lange et pagne de Jésus… sic…
pour info, à Aachen, nous avons dormi dans un hôtel qui fait partie d’une chaine allemande les A&O Hostel and Hotel, très propres, peu couteux (à 5 !), copieux petit déjeuner, mais assez spartiate (dortoir de 4 lits en fer, salle de bain impecc), grand salon et personnel adorable.
Donc pour visiter l’Allemagne et ses grandes villes en famille, c’est un bon plan.
le mercredi soir, nous mangeons enfin décemment dans un vrai restaurant …. grec !! Après avoir parlé allemand, anglais, un tout petit peu norvégien, nous finissons (surtout Harry) en grec ! Efkharisto !
et le lendemain après midi après la visite de la vieille ville, 6 heures plus tard, nous voici à Morigny !!
merci la voiture (et le coffre de toitprété par JP !) qui a eu la décence de ne pas péter de joint de culasse en chemin (voyant de chaleur parfois allumé, mais l’eau pure de Norvège l’a bien abreuvée !)
Descente vers la France
juillet 25th, 2016ça y est, nous reprenons le chemin du retour doucement, en nous arrêtant pour ne pas s’épuiser en long trajet de voiture.
Nous reprenons des routes sympas qui alternent montagnes et plaines, au gré du GPS.
Nous nous arrêtons à Kaupandger, charmant village à flanc de montagne, car j’ai aperçu une stavkyrkje. effectivement, et celle ci est vraiment ancienne, 1140 ! Nous ne visiterons pas l’intérieur (c’est payant, environ 80 K soit 9 euros… ça décourage) mais l’extérieur est si typique que cela compense.
Puis c’est la traversée en ferry, de Mannheller à Fodnes, environ 10mn (ou paye selon le véhicule et le nombre de passagers, il y a des ferries toutes les 20/30 mn).
Et nous finissons au camping d’étape.
Le lendemain, la route se déroule à nouveau,
Sur les routes, sont des KRO, sorte de relai routier, où l’on mange de bons burgers (service assez lent parfois) dans un environnement montagnards (tête de cerfs, photos de renards, mobiliers en bois clairs).
Et enfin, nous arrivons à notre camping près d’Oslo (2h, une broutille…) Lystang Camping. Une trouvaille : site magnifique, vue superbe, douches gratuites (elles sont toujours payantes), wifi (à peu près correct), canon à discrétion, ballades, plage de sable et d’herbe…
Bref, pour ces derniers jours, nous resterons tranquilles au camping, à lire, piquer le wifi, canoter, ranger, prévoir les repas du ferry…