Direction Essaouira, ses remparts portugais, ses ruelles étroites, son vent rafraichissant le Taros. L’histoire complexe de ce site commence avec les carthaginois et Hannon, continue avec Juba (déjà connu à Volubilis, on suit on suit …) sous domination romaine d’Auguste, puis la ville se développe avec les marins portugais au Moyen âge. Ceux ci la baptisent Mogador (apparemment du nom d’un marabout « sidi Mogdoul »). Mais c’est un français Théodore Cornut qui conçoit les plans de la ville (conservé à la BN de Paris) à la demande du sultan Mohammed Ben Abdellah. Il y a alors tout un jeu de corsaires, de juifs négociants, d’esclaves noirs, de tribus soumises et de grande prospérité.
Bref, Essaouira nous a séduite par sa fraicheur, ses belles fortifications, ses barques bleues, ses boutiques agréables et le développement de coopératives féminines gérant la production d’huile d’argan et autres artisanat local.
Quelques célébrités sont passés par là, telles Orson Welles qui y tourna Othello et Oliver Stone avec alexandre el Grand, Jimi Hendrix et Cat Stevens qui y drainèrent quelques hippies….
C’est la fin de Ramadan et les restos ont rouverts !
Le port est relié à la ville par la sqala, sur laquelle nous grimpons pour admirer les îles purpuraires (un peu de science : le coquillage murex donne une teinture, la pourpre, réservée aux gens aisés à Rome, et récolté sur ces îles) et la ville.

Léa se trouve une belle robe :
J’ A-DO-RE
Commentaire by hyperval — 21.7.2015 @ 06:03
c’est le côté bateau ou kite ? !!!
Commentaire by admin — 21.7.2015 @ 17:32