Fès est née d’un brassage de peuples et de cultures dans un pur esprit de tolérance. Actuellement elle représente le centre culturel et religieux du Maroc, on l’appelle « cité de la foi et du savoir ».
Malheureusement, notre visite sera courte car elle se passe sous plus de 40° (la voiture affiche 48° !!) et nous serons vite épuisés. C’est d’ailleurs la première fois que nous nous permettrons de boire en public.Nous irons donc visiter Fès-El-Bali, c’est à dire Fès l’ancienne. Pour le côté pratique, nous arrivons de Meknès sur Bâb-Boujloud, l’une des portes de la médina, un petit parking nous permet de nous poser, juste à côté.
Nous prenons (avec aide) Talâa Kbira (« la grande pente ». elle descend à l’aller et remooooooonte au retour…), l’une des rues principales, petite artère tortueuse emplie d’échoppes serrées vendant artisanat et boucherie, fruits et bricoles diverses, avec chats affamés et mouches agaçantes, dans un mélimélo d’odeurs épicées !
blagounette du souk, qui nous a fait rire malgré les 40° :
c’est très très compliqué de s’orienter dans ces ruelles, il y a néanmoins des parcours fléchés pour arriver aux principales places et lieux clés de la médina.
dans ce fouillis, nous rencontrons un monsieur magnifique : un artisan menuisier qui fait des boites à secret, des toupies parfaites, des jeux d’échecs, des objets de marqueterie. Ce monsieur est l’une de nos plus jolies rencontres : déjà il ne nous demande rien, ensuite il nous explique son métier, ses œuvres, offre à Noémie une toupie, et est adorable. Je m’offre une boite à secrets et Harry une boite marquetée.
un sympathique potier nous fait visiter son atelier, sis dans un ancien caravansérail. Je verrai peut être un jour des chameaux ? Nul chameau, mais un amas de pièces où oeuvrent divers artisans.
Ensuite, tentant d’approcher les fameuses tanneries, nous sommes pris en charge (« c’est gratuit, juste un choukrane ! ») par un jeune homme charmant (à l’aller…) qui nous emmène par un dédale extraordinaire de ruelles tortueuses jusqu’aux terrasses permettant d’admirer la vue sur les tanneurs au travail.
après avoir tenté de nous vendre à prix d’or un manteau, un sac, des peaux (que je pensais me ramener…mais vraiment pas mes prix), notre (bien moins) sympathique guide nous ramène ver talâa Kbira, en speedant et déçu (bien oui, nous aussi on peut être dur en affaires) et nous largue au milieu. Tant mieux, il fait si chaud que la visite s’écourte là et nous rentrons vers la sortie. Nous en profitons pour une pause chez un potier et faisons emplette de céramiques à prix fort raisonnables.
j’adore la photo des poteries bleues : Nono détendue ,Antoine …moins .
Commentaire by superval — 16.7.2015 @ 10:33